Au cours de la pandémie du coronavirus, plus de la moitié des citoyens des Pays-Bas ont eu davantage recours aux moyens de communication numériques dans le domaine des soins de santé… et plus de trois quarts des sondés déclarent vouloir continuer dans cette voie, qu’ils jugent agréable et efficace. C’est l’une des conclusions d’une étude réalisée par l’institut de recherche Nivel
Plus de deux tiers des citoyens néerlandais ont utilisé internet pour se renseigner sur le coronavirus au cours de la pandémie. Les contacts avec le généraliste, le kinésithérapeute, le pharmacien ou d’autres prestataires se sont déroulés surtout par voie téléphonique. Des applications d’e-santé telles que la prise de rendez-vous en ligne, la demande de prescriptions de rappel, l’e-consultation ou la vidéotéléphonie ont également été utilisées, mais dans une moindre mesure.
Une analyse qualitative plus poussée du lien entre les applications d’e-santé, la nature de la demande de soins et le groupe cible sera réalisée dans des recherches ultérieures auprès des médecins de famille, précise encore le Nivel.
Oui, mais…
La majorité des personnes confrontées à une pathologie chronique et/ou à un handicap physique qui ont eu des contacts avec le cabinet de leur médecin traitant l’ont fait par téléphone. L’auto-mesure des valeurs pertinentes et le recours à la domotique n’a par contre guère progressé au cours de cette période. D’après des travaux antérieurs, les personnes qui ont eu des contacts numériques (e-consultation ou vidéotéléphonie) avec leur médecin généraliste en étaient globalement satisfaites.
> L'intégralité des résultats de l'étude ( En NL)