Fabrice Goffin co-CEOs de Zorabots se félicite de cette première à l’hôpital universitaire d’Anvers et d’autres devraient s’installer à Bruxelles et en Wallonie: «On est le windows de la robotique».
L’épidémie de coronavirus aura sans conteste donné un nouvel élan à la société Zorabots. Dans un premier temps, elle a tenu à venir en aide aux maisons de repos : « Mobile et ne demandant aucun contact physique, notre robot James peut permettre aux résidents de maintenir le lien avec leurs proches (famille, amis…). Nous avons décidé d’offrir gratuitement nos robots en soutien aux maisons de repos. Nous avions 68 robots en stock et on a reçu plus de 600 demandes. En trois jours tout notre stock est parti. » explique Fabrice Goffin co-CEOs de Zorabots. « Cela s’est bien passé. Les maisons de repos étaient très contentes.»
Valeur ajoutée
Après cette première vague, la société, avec son robot Cruzr Health, entend être présente dans les hôpitaux. Ce vendredi, elle inaugure l’arrivée de son premier robot anti-pandémie à l’hôpital universitaire d’Anvers : « Il sera présent dans le couloir principal pour scanner les tickets d'accès, détecter si il y a des gens avec de la température ou sans masque. Ce sera une valeur ajoutée qui vient en soutien du personnel soignant » précise-t-il. Le marché francophone n’est pas oublié : « On a signé un partenariat avec une société, « Digitopia » qui met de écrans dans différents hôpitaux en Belgique. On a convenu qu’ils commercialisent le robot. »
Qualité et service
Aujourd’hui, le robot épidémique revient à 1000 euros par mois à l’institution hospitalière. « On veut faire de la qualité et du service et lorsqu’une institution n’est pas satisfaite on cherche à en connaître les raisons pour faire évoluer notre produit. Notre principal atout se situe au niveau du développement du logiciel. On est unique au monde, on est le windows de la robotique. On travaille sur des nouveaux développements depuis 2011 et on peut adapter un robot en moins de deux semaines.»
Outre le soutien à la régulation du flux des visiteurs, le développeur Digitopia de l'UZA teste également de nombreuses autres fonctionnalités. Ainsi, le robot peut surveiller divers services de l'hôpital, effectuer des tâches administratives ou participer au divertissement, notamment au département des enfants.
Garder l’emploi
Alors qu’au début l’arrivé de ces robots était vue d’un mauvais oeil par certains soignants, la situation évolue aussi selon lui : « Depuis toujours, on parle avec les médecins et les infirmières. Cette crainte de la perte de l’emploi disparaît. Ils sont complémentaires. La situation du covid a renforcé cet aspect de complémentarité tant dans le lien médical que social. »
L’exportation
Ce robot qui arrive en Belgique est déjà présent au Rwanda. : « Le Rwanda vient de recevoir cinq robots anti-épidémie pour les hôpitaux rwandais pour atténuer la propagation du covid19. Nos robots vérifieront la température corporelle (200 personnes par minute) et détecteront quand les gens ne portent pas de masque. »
La belle aventure est loin d’être terminée.pour les robots ...
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