La Food and Drug Administration (FDA), agence américaine des médicaments, a donné son feu vert à l'application FibriCheck, développée par l'entreprise limbourgeoise éponyme. Celle-ci permet aux utilisateurs de mesurer leur rythme cardiaque à l'aide de leur smartphone et de partager ensuite ces données avec leur médecin traitant. Grâce à cette approbation, FibriCheck peut désormais être utilisée sur le marché américain.
L'application permet de détecter et de surveiller à un stade précoce les troubles du rythme cardiaque tels que la fibrillation auriculaire. "L'obtention de l'approbation de la FDA pour une application purement logicielle s'appuyant sur des dispositifs grand public a constitué un véritable défi, et témoigne de l'expertise et du savoir-faire de nos équipes", se réjouit Lars Grieten de FibriCheck. Le système se compose d'une application pour les patients, d'un algorithme basé sur l'intelligence artificielle (IA) de dernière génération ainsi que d'un portail offrant la possibilité aux professionnels de santé de consulter à distance les résultats des mesures sans matériel supplémentaire.
Les données collectées par l'application sont analysées par l'algorithme d'IA et immédiatement transmises au portail. L'entreprise souhaite, grâce à cette nouvelle méthode de surveillance et de gestion des arythmies cardiaques, fournir le bon diagnostic, au bon moment et à la bonne personne. "Ensemble, nous rêvons de solutions qui ne dépendent pas de matériel ou d'appareils spécifiques, afin que la santé numérique puisse réellement tenir ses promesses", explique M. Grieten.
L'entreprise limbourgeoise a ouvert un bureau à New York en début d'année. Elle a également participé au programme de renommée mondiale MedTech Innovator et a établi des partenariats avec plusieurs centres hospitaliers prestigieux en Europe et aux États-Unis, notamment Northwestern Medicine Chicago, New York Presbyterian, l'University of Oklahoma College of Medicine, l'hôpital Oost-Limburg et l'hôpital universitaire d'Anvers. La technologie FibriCheck est actuellement utilisée par plus d'un million de personnes et a été intégrée à plus de vingt programmes cliniques à travers l'Europe, le Royaume-Uni, l'Australie et le Moyen-Orient.