Difficile, aujourd’hui, d’imaginer notre société sans la robotisation, l’automatisation et l’intelligence artificielle. Une nouvelle enquête réalisée par la Vrije Universiteit Brussel vient en outre de révéler que la majorité des Belges sont favorables à ces technologies intelligentes, où ils voient une aide bien utile dans leur vie quotidienne, même s’ils ne sont qu’une minorité à penser que les robots pourraient aussi remplacer des relations ou fonctions humaines telles que l’amitié. Les résultats de ce petit coup de sonde ont été publiés à l’occasion du lancement du livre ‘Homo Roboticus’.
Dans cet ouvrage, 57 professeurs et chercheurs de la VUB se penchent – chacun au départ de son expertise spécifique – sur la question cruciale de la place de l’humain dans la (r)évolution technologique actuelle. De quoi avancer une réponse à une trentaine de questions telles que «Les robots devraient-ils payer des impôts?», «Des liens amicaux ou amoureux sont-ils possibles entre humains et robots?», «Les robots décrocheront-ils un jour la médaille d’or dans les compétitions sportives?» ou encore «Irons-nous un jour en consultation chez le Dr Robot?». Le livre comporte également une dizaine de recommandations pour un agenda prenant en compte les robots, afin que la poursuite de la robotisation et du recours à l’IA continuent à se faire au bénéfice de la collectivité. Les auteurs appellent notamment à une sensibilisation accrue à la technologie, à investir dans l’apprentissage tout au long de la vie et à élaborer une charte éthico-technologique.
Sur la base de l’intervention des Prs Bram Vanderborght, Ann Dooms et Michel Maus sur la cohabitation entre hommes et robots lors de la présentation du livre ‘Homo Roboticus’.