Le gouvernement fédéral devrait approuver vendredi, une réforme de la pension pour incapacité physique des fonctionnaires, écrit mercredi Le Soir. Ce régime concerne les agents qui, pour raison de santé, sont admis à la pension quel que soit leur âge et perçoivent alors une faible retraite (sur la base de leurs années de travail), sans retour possible dans la vie active.
La philosophie de la réforme vise à mettre l'accent sur "ce qui est encore possible" pour le travailleur, plutôt que sur ce qui ne l'est plus, ont indiqué, mercredi matin, dans un communiqué commun, les ministres fédéraux des Pensions, Karine Lalieux, des Affaires sociales et de la Sant&ea cute; publique Frank Vandenbroucke (Vooruit), et la ministre des Entreprises publiques Petra De Sutter (Groen).
Selon ces ministres, les autorités régionales, les syndicats du secteur public et les comités médicaux de la défense, de la police fédérale et de HR-Rail ont été étroitement associés à l'élaboration de la réforme.
Les lignes directrices de celle-ci sont la fin de la pension pour inaptitude physique définitive pour les jeunes fonctionnaires; un meilleur suivi et un accompagnement pour le retour au travail, une responsabilisation des employeurs publics; une allocation suffisante pour protéger contre le risque de pauvreté et qui récompense le travail.
Selon Le Soir, le régime actuel sera, dès l'an prochain, remplacé par une allocation temporaire pour incapacité physique. La personne malade sera suivie par le Medex (où siègent les médecins conseils) et accompagnée par un coordinateur en vue d'envisager un retour progressif dans les mêmes fonctions ou à un autre poste. Durant cette phase de transition, elle percevra une allocation qu'elle pourra cumuler avec un revenu complémentaire plafonné.
Actuellement, 87.000 agents sont pensionnés pour inaptitude physique et 2 à 3.000 cas sont traités chaque année. Dont un millier de personnes de moins de 50 ans, cible principale de la réforme.