Dans le milieu de la guindaille à l'UCLouvain, une étudiante sur cinq a été victime de viol, ressort-il d'une enquête réalisée à la demande l'Observatoire de la vie étudiante, citée dans Le Soir jeudi.
Pour la première fois en Fédération Wallonie-Bruxelles, une étude dresse un état des lieux des situations de harcèlement et d'agressions sexuelles parmi les étudiants universitaires.
Il ressort que 70% des 3.000 participants à l'enquête - étudiants, issus de toutes les facultés à l'UCLouvain - ont déjà été confrontés à un acte sexiste. Il peut s'agir de remarques sexistes (46%), de regards déplaisants (40%), de "blagues" à caractère sexuel (39%), jusqu'à des tentatives de rapprochements malgré un refus, voire des attouchements. Le harcèlement sexuel concerne 14% de tous les étudiants, l'ostracisme 13%.
Encore plus interpellants sont les chiffres sur le viol, tel que défini légalement. A la question "avez-vous été victime, sur le site de l'université, d'un acte de pénétration sexuelle, quel qu'il soit, par violence, contrainte, menace, surprise, ou en l'absence de consentement/incapacité de le donner?", 2,1 % des hommes, 7,6% des femmes et 14% des personnes se définissant comme non binaires répondent par l'affirmative. Les personnes issues de la communauté LGBTQIA+ sont deux fois plus à risque de subir une agression sexuelle.
Autre facteur, la participation active aux animations étudiantes. Au sein des cercles, des régionales ou des kots-à-projet, 5,6% des hommes et 20,1% des femmes sondés disent avoir été victimes de viol.