Le conseil provincial de l'Ordre en Flandre occidentale a émis une sanction disciplinaire sous forme d'avertissement à l'encontre d'un médecin urgentiste. Celui-ci est accusé d'avoir utilisé une contrainte inappropriée pendant le traitement d'un patient.
Selon la mère du patient, son fils était très agressif pendant le traitement. Le médecin aurait alors placé son pied et son sabot en caoutchouc sur le cou et le côté du visage du patient, de sorte qu'il est devenu bleu. Le patient a imploré le médecin de retirer son pied, en vain. Par la suite, le médecin aurait administré un sédatif par voie intranasale après que le patient a craché sur lui. Pour la mère, il était surprenant que son fils ait été emmené à l'hôpital après s'être calmé.
Deux versions des événements
La version des faits avancée par le médecin diffère grandement de celle de la mère. Selon le professionnel de santé, ce sont les ambulanciers et un témoin qui tentaient de maîtriser le patient. Le médecin affirme avoir placé son pied sur le visage du patient de manière réflexe pour administrer le sédatif intranasal, ajoutant que le patient n'est jamais devenu bleu car ses voies respiratoires n'ont jamais été bloquées. Le transfert du patient à l'hôpital était une mesure de précaution en raison de l'administration de médication.
Le médecin concède qu'avec du recul, il aurait été plus judicieux de faire appel aux forces de l'ordre pour maîtriser la situation avant de sédater le patient. Il envisage de changer sa méthode d'intervention pour éviter de telles situations à l'avenir.
En tenant compte des circonstances et du sentiment de culpabilité exprimé par le médecin, le conseil provincial estime que la sanction d'un simple avertissement est suffisante en l'occurrence.
Cet incident soulève néanmoins des questions importantes sur les protocoles d'intervention en cas d'urgence et la formation des médecins pour gérer des situations particulièrement tendues.
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Jacques MAIRESSE
31 aout 2023Sans commentaire mis je n’en pense pas moins!