Un médecin a reçu un blâme de la part du Conseil provincial de l’Ordre de Flandre occidentale pour avoir émis des certificats allant à l’encontre d’un jugement prononcé par le tribunal dans une affaire de garde d’enfants.
Un médecin vient de faire l’objet d’une plainte pour « certificats douteux », émanant du père de trois enfants mineurs. Ces certificats iraient à l’encontre d’un jugement du tribunal. Ils empêchent le père d’entrer en contact avec un de ses enfants.
Deux certificats précisent qu’un enfant devait rester auprès de sa mère pour une période donnée. Le tribunal avait pourtant prononcé à ce sujet un jugement imposant un partage d’égal à égal de la garde entre les deux parents, avec les semaines paires chez le père et les semaines impaires chez la mère.
L’enfant en question exprimait des plaintes persistantes après avoir reçu un morceau de plâtre sur le thorax à l’école. Selon le médecin, ces plaintes étaient malaisées à interpréter. C’est entre autres choses ce qui a jeté le doute dans son esprit quant à la fiabilité du père. L’enfant développerait aussi de l’angoisse vis-à-vis de son père. En plus de cela des manifestations asthmatiques variées seraient apparues après le retour de ce dernier. Le médecin avait rédigé ses certificats sans être au courant du jugement. Il savait néanmoins qu’il y avait des difficultés dans la famille et qu’un droit de visite existait. Il avait fait son choix dans l’intérêt de l’enfant.
Ce qu’il avait perdu de vue, c’est qu’il avait la possibilité de donner un avis aux deux parents en vue de modifier éventuellement le droit de visite. Mais si les deux parties ne tombaient pas d’accord, il devait les rediriger vers le tribunal. L’Ordre des médecins de Flandre occidentale a prononcé un blâme à son encontre. Il a justifié sa décision en précisant qu’un médecin ne doit s’occuper que de questions médicales et ne peut pas s’immiscer dans les affaires de famille.