Johan Blanckaert, président de l'ABSyM, partage dans le journal flamand De Tijd son point de vue sur la relation conflictuelle avec le ministre Vandenbroucke à l'approche d'un nouvel accord entre médecins et mutuelles. "La médecine libérale prouve son utilité. Mon souhait pour 2024 est donc la paix dans le secteur de la santé : que le patient conserve la liberté de choisir le médecin qu'il souhaite."
Les discussions sur la réforme de la nomenclature se heurtent à des initiatives récentes du ministre, telles que l'interdiction prochaine des suppléments pour l'imagerie médicale pour les personnes bénéficiant d'une intervention majorée (BIM). Cependant, "Nous sommes d'accord pour une révision de la nomenclature. J'étais présent à la réunion de lancement où il a été décidé de corriger les déséquilibres", déclare le Dr Blanckaert.
Le principal problème réside dans la communication globale : "L'intention était de redistribuer le gâteau, pas de le réduire. Ce dernier point est ce que le ministre est en train de faire maintenant."
De plus, une discussion idéologique fait rage, l'ABSyM accusant le ministre de favoriser les maisons médicales ou les centres de santé communautaires "qui sont payés au forfait. Par médecin, ils voient moins de patients. Pour résoudre cela, le ministre souhaite déléguer certaines tâches aux infirmiers. Alors que toutes ces tâches sont parfaitement réalisables par le médecin dans le cadre de la médecine à l'acte."
Pourtant, cette médecine à l'acte apporte surtout satisfaction aux patients : "Regardez les chiffres de l'OCDE sur la satisfaction des Belges quant à la qualité de la médecine. La médecine libérale prouve son utilité. Mon souhait pour 2024 est donc la paix dans le secteur de la santé : que le patient conserve la liberté de choisir le médecin qu'il souhaite."