Ils ont dit depuis le début de la campagne que la santé serait leur priorité. Ce jeudi 11 janvier 2024, Les Engagés ont présenté leur Plan stratégique «Santé et bien-être». Pour le Président Maxime Prévot: «il est temps d'agir avec détermination pour que les enjeux de la santé et du bien-être soient réhabilités comme politique d’intérêt national.»
Les Engagés ont donc préparé un «Plan Santé et Bien-être» composé de plus de 200 mesures . Parmi celles-ci, voici les 8 axes majeurs du Plan.
-Priorité à la santé des soignants: «Il n’y a pas de politique de santé sans personnel soignant reconnu et formé. Leur santé et leur bien-être constituent donc également un axe essentiel de notre engagement.» -Priorité à la santé des soignants:
-Pénurie des généralistes: «Aujourd’hui, quasiment 50% des communes vivent une pénurie de médecins généralistes ou de professions paramédicales.»
Les Engagés proposent de supprimer le numerus clausus limitant l'accès à la profession des médecins et des dentistes, ainsi que le concours à l’entrée de ces études et de garantir une présence suffisante des médecins généralistes ou dentistes dans ces communes, via des mesures incitatives, telles que l’exonération de taxes communales pendant cinq ans les médecins généralistes ou dentistes qui installent leur pratique dans une de ces communes et décident d'y résider pendant ces cinq années. «Nous voulons permettre à chaque citoyen de faire appel à un médecin de garde qui puisse le prendre en charge dans de bonnes conditions lors des nuits et WE.»
-Les hôpitaux: «La réforme du financement des hôpitaux et de la nomenclature ne sera pas effective avant 2025-2026. D’ici là, Les Engagés demandent une Pax Hospitalia avec un stop aux économies successives et la garantie d’un financement suffisant du quotidien.»
Ils veulent : Passer du système actuel de financement rétrospectif sur base des lits à un financement prospectif basé sur un forfait par pathologie et mettre fin au financement croisé entre médecins et hôpitaux. Mais aussi tenir compte de la spécificité des hôpitaux universitaires, favoriser les fusions entre hôpitaux mais assurer les soins moins complexes à proximité...sans oublier de stabiliser puis diminuer les suppléments d’honoraires tout en veillant à assurer une rémunération attractive pour les médecins et en valorisant les actes intellectuels.
-Le MAF: simplifier, améliorer et étendre le champ d’application du mécanisme du maximum à facturer pour limiter les coûts à charge des patients (par un meilleur soutien aux malades chroniques et aux patients de moins de 19 ans, par la création d’un « MàF fratrie »). L’objectif est de diminuer de moitié la part à charge des patients sur les 10 ans qui viennent.
- 4 grands plans stratégiques: établir des plans stratégiques de Santé publique à l’échelle nationale et prioritairement afin de faire reculer le cancer, lutter contre les maladies cardiovasculaires, mettre en œuvre un plan concernant les maladies rares et enfin un plus spécifique alzheimer, démence et maladies apparentées. Privilègier la prévention «Actuellement la part du PIB consacrée à la promotion de la santé est 0,2% de notre PIB. Or, 1€ investi en promotion et en prévention de la santé permet d’économiser 4€ en dépenses de soins de santé. Les Engagés veulent multiplier par deux les montants alloués à la promotion et prévention de la santé et mettre en œuvre le principe «Health in all policies» en adoptant le critère d’Évaluation d’Impact sur la Santé (EIS) physique et mentale pour toute décision politique.»
-Prendre soin de nos soignants: créer un plan d’attractivité et de rétention de la profession d’infirmier et d’aide-soignant : revalorisation financière, l’augmentation des normes d’encadrement, la valorisation des spécialisations et les corrections apportées à l’Institut de Classification de Fonctions, la formation continue, l’aménagement des fins de carrière et la reconnaissance de la pénibilité.
-Faire de la Belgique un leader en e-santé: mettre en place un dossier informatisé patient unique sur tout le pays reprenant l’ensemble des informations de santé.
-Normes de croissance: atteindre et maintenir un cap budgétaire ambitieux en matière de santé par la mise en œuvre d’une norme de croissance des soins de santé suffisante pour répondre aux besoins croissants (3,5%).
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