Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté jeudi en première lecture un avant-projet de décret créant une Commission de planification francophone de l'offre médicale.
La future commission aura pour principale mission de rendre des avis à l'exécutif fédératif sur la détermination des sous-quotas pour l'accès aux masters de spécialisation, en favorisant la promotion des spécialités en pénurie et en évitant les déséquilibres au niveau de l'offre et de la demande en professionnels des soins de la santé.
"La crise sanitaire que nous avons connue, et ses implications en matière de santé publique, posent la nécessaire question de l'offre de soins en Fédération Wallonie-Bruxelles", fait valoir la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR), citée dans un communiqué jeudi.
"Généralistes, spécialistes: tous sont montés au front, mais l'offre n'était pas égale partout pour les citoyens. Il est essentiel de parvenir à cartographier l'offre médicale et d'objectiver les besoins qui en découlent tant sur le territoire wallon que bruxellois."
Le projet de décret, fruit d'une concertation large avec les acteurs concernés (Académie royale de Médecine, universités, hôpitaux, associations de patients, Régions, SPF santé publique, organisations professionnelles) va à présent être soumis au processus de concertation officielle avant de revenir sur la table du gouvernement.
La création de cette commission est aussi une réponse à la Flandre, qui a décidé de créer sa propre instance de planification.
Les besoins en médecins et en spécialistes -de même que la pertinence des quotas Inami instaurés il y a plus de 20 ans- en Belgique furent ces dernières années au centre de fortes tensions entre les Communautés flamande et française.
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Charles KARIGER
18 décembre 2020La commune de Tourinnes-Saint-Lambert (Météo : 8 °C, vent S à 19 km/h, 89 % d'humidité
Code postal : 1457) ne devrait-elle pas en faire autant?
Combien d'emplois cela ne créerait-il pas?