C’est grâce à des recherches poussées que des avancées majeures dans la recherche sur le cancer ont été réalisées ces dernières années. Elles ont conduit à l’élaboration de nouveaux médicaments qui ont permis de sauver la vie ou d’améliorer la qualité de vie de milliers de patients atteints de cancer en Belgique.
"Le montant réellement payé par le gouvernement pour ces médicaments est bien inférieur à celui mentionné dans l’étude des MC sur l’augmentation des dépenses en médicaments anticancéreux." peut-on lire sur le site de Pharma.be. En effet, les calculs de la MC sont basés sur les montants bruts de ces médicaments, dont la taxe sur les ventes (valable pour ca. 50 millions d'euros pour les dix médicaments cités dans l’étude) et les compensations prévues par les conventions doivent encore être déduites.
L'augmentation des dépenses fait partie d'une décision consciente du gouvernement de rendre les médicaments anticancéreux plus rapidement accessibles à un groupe plus large de patients. Pour rendre cela possible, le gouvernement et l'industrie ont décidé ensemble de libérer beaucoup d'espace budgétaire, notamment en rendant d'autres médicaments plus anciens moins chers.
Par l’instauration de telles mesures ainsi que d'autres, les coûts nets des médicaments ont augmenté moins fortement depuis 2012 que l’ensemble des autres postes du budget de la santé. La part du coût net des médicaments par rapport au budget total des soins de santé est en baisse.
Grâce à cette approche, des milliers de patients atteints de cancer dans notre pays ont pu accéder plus rapidement à des traitements innovants et peuvent désormais croire en la perspective d'un avenir meilleur.
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