Presque 400 décès de plus que la normale ont été recensés en France pendant la canicule qui a frappé 52 départements du 11 au 26 août, selon les estimations de l'agence Santé publique France publiées mercredi, un bilan qui reste à consolider.
"Près de 400 décès en excès toutes causes confondues (+5,4%) ont été estimés durant cette canicule dans les départements concernés", a indiqué dans un communiqué l'agence sanitaire.
Elle précise que les personnes âgées d'au moins 75 ans constituent la classe d'âge la plus touchée.
Phénomène dont la fréquence est amplifiée par le réchauffement climatique, une canicule se définit par une période de chaleur prolongée sans interruption pendant plusieurs jours.
Les impacts sur la mortalité sont hétérogènes selon les départements du fait notamment de la durée (nombre de jours en canicule) et de l'intensité (températures) de l'épisode, mais aussi de la période de survenue et du type de population touchée.
Ces estimations sont encore préliminaires à plusieurs titres. Elles se basent, par exemple, sur des données de mortalité qui ne sont pas encore complètes.
Surtout, elles n'évaluent pas exactement les morts directement dues aux canicules. Elles ne permettent, pour l'heure, que d'indiquer à quel point l'ensemble des décès a dépassé la normale pendant cette période.
A l'automne, Santé publique France publiera un bilan consolidé de l'impact sanitaire des différentes canicules et plus globalement de l'exposition de la population française hexagonale aux fortes chaleurs durant toute la période estivale 2023.