Le PTB et Les Engagés, dans l'opposition, ont dit tout le mal qu'ils pensaient du projet de loi créant la fonction d'"assistant en soins infirmiers", mardi en commission de la Santé de la Chambre.
Le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke travaille à un vaste projet de réforme de la profession infirmière. Le vice-Premier ministre Vooruit l'a annoncé lundi. Un avis du groupe de travail indépendant dirigé par la professeure Ann Van Hecke (UGent) sert de point de départ à la réflexion. Une vaste concertation est annoncée. Les aspects déjà réglés ont été coulés dans un projet de loi dont l'examen a commencé mardi.
Selon Sofie Merckx (PTB), le texte entraînerait la rétrogradation de quatre infirmiers sur dix. ""Les infirmières HBO5 ne seront plus autorisées à administrer de l'oxygène à un patient qui en a un besoin urgent sans l'autorisation d'une infirmière titulaire d'un bac", a-t-elle illustré.
"Ceci est-il un plan d'attractivité ? La réponse est non", a exprimé Catherine Fonck (Les Engagés). "Ceci va-t-il amener davantage d'infirmiers sur le terrain ? La réponse est non." A ses yeux, le projet de loi apportera davantage de complexité sur le terrain."Comment va-t-on organiser la pratique en gestion d'équipe au quotidien ?", s'est-elle interrogée.
La discussion générale du texte n'est pas close. Le projet de loi sera soumis au vote lors d'une séance de commission ultérieure
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