A la suite du Comité d’assurance, les épures budgétaires prévoient un déficit de 41 millions. Alors qu’une série de moyens pourrait être affecté autrement (comme les 100 millions de la prime de conventionnement, 62,5 millions de corrections techniques.... ) , la colère gronde chez les médecins ...
Le Président de l’Absym, le Dr Johan Blanckaert est très mécontent : « Il n’y a plus de croissance. Nous ne pouvons pas dégager des moyens pour de nouvelles politiques de santé pour les spécialistes comme pour les généralistes. On peut s’étonner de telles décisions budgétaires. Nous voulons vraiment connaître les intentions du gouvernement à l’égard des médecins. Est-ce que réellement le gouvernement veut encore travailler avec les médecins ? Est-ce qu’ils sont pour lui encore des soignants importants pour la santé de la population ? Est-ce que le gouvernement veut simplement laisser les tâches des médecins à tous les autres soignants et les paramédicaux ? »
La qualité de la médecine pour la population
Johan Blanckaert a une crainte réelle pour la population : « La bonne médecine de qualité va se perdre. Le suivi du patient par le médecin est essentiel en terme de santé publique et on ne nous donne plus les moyens de travailler convenablement à ce niveau. »
Dans les prochains jours, l’Absym attend réellement une reconsidération du rôle des médecins par le gouvernement dans la politique de santé. A ce stade, il n’est toutefois pas certain que les syndicats soient entendus par le gouvernement et plus particulièrement par le ministre fédéral de la santé Frank Vandenbroucke "qui n’a jamais été autant attiré le pharmacien qu’au cours de ces 12 derniers mois."
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Derniers commentaires
Benoit Collin
06 octobre 2023simplement en rappelant que le poste honoraires médecins est le premier poste budgétaire (plus de 30 à 35% si on prend aussi d'autres formes d'intervention pour couvrir l'apport médical) de l'assurance soins de santé cela dit déjà beaucoup sur l'importance accordée par l'assurance soins de santé et par les partenaires au rôle essentiel des médecins dans notre système de santé. La réforme de la nomenclature, le new deal, la réforme de la gouvernance hospitalière, et d'autres initiatives et réformes soutenues par les partenaires en concertation notamment au sein de la médicomut indiquent également cette même volonté d'un partenariat positif. Je ne pense donc pas que la pratique médicale soit mise en danger ni en cause par la répartition des faibles marges possibles en 2024 notamment au profit d'autres professions de santé nettement moins bien loties que les médecins et tout aussi essentielles à la qualité globale de notre système de santé.
Donald Vermer
02 octobre 2023C'est vraiment une bonne question
Je suis d'accord avec notre président qui est clairvoyant sur ce point
Dr Vermer D
Gastroentérologue