Grâce à la réalité virtuelle et à la 3D, Ouat ! , une startup bruxelloise peut développer le jumeau numérique d'un hôpital en construction ou en rénovation.
Deux hommes, Matthieu Egloff et Nicolas Vertommen, ont mis au point grâce à la VR (Virtual Reality) un jumeau numérique qui permet une simulation de procédés industriels ou d'installation d'appareils sophistiqués et de hautes précisions dans les sociétés de biotechnologies voire les hôpitaux. « Nos clients connaissent les spécificités de notre plateforme web de RV HakoBio. Elle leur permet d'optimaliser leur espace. Aujourd'hui, nous comptons plus de 600 utilisateurs parmi lesquels des acteurs comme Sanofi et Pall Life Sciences » détaille Nicolas Vertommen, fondateur et marketing Architect chez OUAT!
Le lien entre les fabricants, les fournisseurs
Concrètement, les utilisateurs accèdent à une base d'équipement où les spécifications et les fonctionnalités peuvent y être comparées avant l'achat et le placement optimal dans une salle blanche « modélisée 3D préconfigurée ». La plate-forme Web entend améliorer la relation entre les fabricants et les fournisseurs.
Avec l’aide de hub.brussels, OUAT! fait partie de ces start-ups qui apportent de la valeur ajoutée au microcosme de l'e-Health bruxellois et belges mais pas seulement : « Nous avons des clients évidemment à l'international notamment en France. » Ouat ! revient d'ailleurs de Laval où les responsables étaient présents au salon mondial de la réalité virtuelle.. « Les sociétés peuvent par exemple tenir compte du poids de chaque appareil installé. Nous croyons beaucoup au développement de notre jumeau numérique au sein de l'environnement des biotech mais il peut évidemment rendre des services au-delà des outils de planification de l'espace industriel » ajoute Nicolas Vertommen
Actuellement, la société travaille sur trois niveaux : opération, maintenance et formation. Cette technologie s'adresse à des responsables de labo, à des responsables du département qualité... de différentes sociétés. A l'usage, dans les mois qui viennent, les directeurs des institutions hospitalières pourraient être intéressés par des nombreuses fonctionnalités (encore à développer) de cette plateforme en analysant les flux dans les hôpitaux à différents niveaux : Les flux de patients, d'air mais aussi de la chaleur dégagée par tel ou tel appareillage, ou encore au niveau de la pollution sonore.
Pour son usage actuel, les licences coûtent 200 euros par mois par utilisateur.