L'an dernier, la Belgique a procédé à la destruction d'un stock stratégique de plusieurs millions de masques de protection de type FFP2 qui étaient parvenus à leur date de péremption, mais sans procéder à leur renouvellement par souci d'économie, rapporte lundi Le Vif sur son site internet.
Ces quelque six millions de masques FFP2 avaient été acquis à l'occasion de l'épidémie de grippe H1N1 en 2009.
L'an dernier, le gouvernement avait toutefois décidé de procéder à la destruction de ces masques, ceux-ci ayant atteint leur date de péremption.
Mais par souci d'économie dans le budget des soins de santé, la ministre Maggie De Block a décidé de ne pas renouveler cette réserve, affirme le site d'infos.
Celui-ci appuie ses informations sur base d'une copie du procès-verbal de la réunion du 6 février dernier du Risk Management Group, que le Vif s'est procurée.
Depuis l'émergence du coronavirus SARS-CoV-2 en Europe, les autorités belges cherchent tous azimuts à se procurer des masques de protection, notamment de type FFP2 lesquels font cruellement défaut auprès du personnel médical appelé à soigner les personnes atteintes, ou soupçonnées d'être atteintes, par la maladie.
Selon les dernières données livrées par les autorités sanitaires lundi, la Belgique compte 3.743 cas confirmés de Covid-19 sur son territoire. Pas moins de 1.643 personnes ont dû être hospitalisées, et 88 ont perdu la vie.