La Chloroquine, remède utilisé contre la malaria et mise sur le marché mondial en 1934, semble active contre le coronavirus COVID-19, selon des tests cliniques menés sur des patients en Chine. L'effet antiviral du médicament avait été découvert en 2004 par des virologues de la KULeuven, a précisé mardi l'université.
La KUL souligne dans son communiqué qu'il ressort de tests menés dans dix hôpitaux chinois - plus spécifiquement à Pékin, Hunan et Guangdong - que des patients qui se sont vus administrer de la chloroquine durant une semaine, présentaient moins de fièvre. Leurs fonctions pulmonaires s'était également améliorée plus rap idement. Ils étaient en outre plus rapidement guéris et débarrassés du virus. La KUL se base sur des expertises du ministère chinois des sciences et des technologies.
En 2004, lors de l'épidémie du SRAS , des virologistes de l'université louvaniste, sous la direction du professeur Marc Van Ranst, avaient déjà découvert que la chloroquine, disponible dans le monde entier et très bon marché, présentait une activité antivirale efficace contre le virus.
Selon des tests menés en cultures cellulaires, contaminées au coronavirus de type 1, cet antiviral semble fonctionner en concentrations qui sont sans danger pour l'homme.
"Le médicament est en outre simple à produire en grandes quantités, bien qu'il y ait actuellement peu de producteurs dans le monde", a souligné le Pr. Van Ranst.
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Alain Speicher
13 avril 2020Van Ranst c est notre Rault belge , a l Inverse des français, nous nous écoutons les spécialistes reconnus mondialement ! Puisse ce protocole être efficace ! Bravo Pr Van Ranst