"Des dispositifs de diagnostic, surveillance et rapportage, sont déjà implémentés depuis un moment en matière de prévention et de suivi du mpox en Belgique", rappelle vendredi à Belga Jorgen Stasssijns, coordinateur du Risk Assesment Group (Rag). Ce dernier incite également tout un chacun à se protéger et protéger les autres, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché, mercredi, son niveau d'alerte maximale face à la résurgence des cas de mpox sur le continent africain.
Les agences de santé régionales assurent le suivi du nombre de cas déclarés. "Nous avons un stock de vaccins disponible en cas de besoin, ce qui n' est pas le cas dans la situation actuelle", a affirmé à Belga vendredi le porte-parolat du SPF Santé Publique. Lors de la première vague de mpox, en 2022, une campagne de vaccination préventive a été mise en place pour les personnes à risques.
Le mpox clade 1 se manifeste par de la fièvre, des douleurs musculaires, et des lésions cutanées semblables à des furoncles sur tout le corps, et pas uniquement dans la région génitale, symptôme du clade 2. En cas de suspicion, "le mieux reste d'aller voir un médecin, et surtout d'éviter le contact avec les autres", conseille M. Stassijns.
Le Rag se réunira lundi pour réévaluer la situation épidémiologique et potentiellement adapter le niveau de risque, ce qui pourrait mener à des mesures concrètes.
Le 15 août, l'OMS a averti l'Europe d'une augmentation des cas de mpox dans les "prochains jours", après la découverte d'un cas du nouveau variant létal en Suède. Plus de 14.000 cas et au moins 511 décès ont été signalés depuis le début de l'année 2023.