L'Institut national de santé publique Sciensano participe depuis le mois de février à une initiative de lutte contre les maladies non transmissibles et le cancer, rassemblant 25 États membres de l'Union européenne (UE), a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.
Les maladies non transmissibles et le cancer représentent deux tiers de la charge de morbidité sur le territoire européen. Les maladies non transmissibles représentent en outre une dépense de 115 milliards d'euros chaque année, a indiqué l'institut dans le communiqué.
Ces données "soulignent l'urgence d'une action coordonnée", a-t-il estimé. "En février, nous avons, en l'occurrence, uni nos forces à celles d'une centaine de partenaires à Oslo, pour donner le coup d'envoi de ce projet de quatre ans, coordonné par l'Institut norvégien de santé publique."
Pour mener à bien ce projet, le Centre du cancer de Sciensano coordonne, entre autres, un module de travail visant à identifier les individus à risque.
"Nous fournirons une vue d'ensemble et générerons des preuves empiriques sur l'utilisation de la prévention personnalisée et stratifiée des risques pour contribuer à la réduction du cancer et d'autres maladies non transmissibles", a-t-il expliqué, ajoutant qu'une vingtaine d'études seront menées sur le sujet.
Le personnel de Sciensano et les partenaires s'attacheront, à terme, à comprendre comment les résultats obtenus pourront être intégrés dans les politiques, tant au niveau national qu'européen.