Si des mesures pour des soins efficaces seront réalisées, pour la gynécologie et l'obstétrique, le gouvernement a demandé une révision de la mesure d'économie pour la procréation médicalement assistée (PMA).
Pour rappel, la CNMM s'est fixé comme objectif d’élaborer des mesures en 2021 pour un montant de 40 million d’euros sur base annuelle afin de pouvoir concrétiser parallèlement plusieurs des revalorisations proposées par la CNMM. Ces économies, pour PMA, ont été approuvées il y a plusieurs années par la CNMM et le comité d’assurances mais n'ont jamais été mises en œuvre. Maintenant, la mesure est de retour dans le paquet d'économies pour des soins efficaces.
Pour rappel, lors de sa réunion du 21 novembre 2016, le Comité de l’assurance a approuvé des mesures dans le cadre d'économies au sein de la PMA pour un montant de 802 000 €, proposition qui a reçu le feu vert lors de la cellule stratégique début 2017. Par la suite, le ministre du budget de l'époque l'a également approuvé, avant d'être à nouveau rejeté. Un consensus a été trouvé pour poursuivre et soumettre à nouveau l'arrêté royal, à condition que les chiffres soient actualisés.
En plus de ces mesures, des propositions supplémentaires ont été formulées pour accroître encore l'efficacité. Cependant, cela relève du budget pharmaceutique et non de la medicomut. Une analyse actualisée générerait un recouvrement entre un minimum de 353 489,71 € (qui est de 360 914,77 € cette année) et un maximum de 646 041,68 € (qui est de 659 611,78 € cette année). Cependant, une analyse plus approfondie est nécessaire. Un montant de 659.611,78 euros est inscrit au budget, arrondi à une économie annuelle de 660.000 euros. Il s'agit en fait du seul montant de ce qui était prévu comme une économie sur les soins effectifs (montant total 40 millions) qui n'a pas été immédiatement approuvé.
Les gynécologues attendent la suite de ce dossier avec impatience...