Christine de Bray, directrice générale d’Abrumet (l’asbl qui pilote le Réseau Santé Bruxellois (RSB)), estime qu’une enquête devra clarifier à quel niveau les fraudes qu’évoque De Morgen ont eu lieu: celui des systèmes informatiques hospitaliers ou des données échangées sur les réseaux santé. Elle invite à ne pas étriller tout un système à cause des agissements de quelques-uns.
Christine de Bray explique que sur le RSB, «tous les utilisateurs finaux du réseau sont tenus de prendre connaissance du règlement vie privée. Celui-ci établit très clairement que le partage des données via notre réseau santé doit obligatoirement s’inscrire dans le cadre de soins prodigués aux patients [on retrouve ici la notion de «continuité des soins» expliquée par le Réseau Santé Wallon]. Les institutions de soins connectées au RSB adhèrent à ce principe fondamental et informent leurs médecins à ce sujet.»
La directrice invite à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain informatique. Qui remettrait en cause le bien-fondé d’un réseau routier parce que certains l’empruntent en état d’ivresse?, illustre-t-elle. «De même, le fait que certains médecins aient abusé d’un système en créant frauduleusement des relations thérapeutiques ne doit pas remettre en cause un service qui améliore la qualité des soins et sauve des vies chaque jour.»
Notre interlocutrice souligne un avantage de l’électronique: «une traçabilité totale pour identifier les éventuels abus. Dans le cas présent, cela permettra de poursuivre les médecins fraudeurs (…) et de les sanctionner comme il se doit. » Elle rappelle que «chaque patient bruxellois inscrit sur le portail RSB peut visualiser lui-même tous les accès à son dossier. Via ce portail, il peut également exclure certains médecins de tout accès à ses données.» (*) Elle conclut: «les abus de ce genre sont heureusement très rares. Et le fait qu’ils puissent être dénoncés est le signe que les outils de contrôle mis en place fonctionnent.»
(*) ces possibilités existent également sur le portail du Réseau Santé Wallon
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"1358 personnes en excès de vitesse sur nos routes ce week-end" la preuve que les moyens de contrôles (radars) fonctionnent... Sérieusement, chaque réseau de santé va y allé de son speech ?
— roi des pirates (@roidespirates) January 24, 2020
Tres belle réaction. Un tel médecin doit être sanctionné par H, Ordre,APD. L'avantage du système électronique actuel contrairement au papier est de pouvoir suivre la traçabilité des accès et donc identifier et punir ces comportements...
— Duvillier Thibaut (@DuvillierT) January 24, 2020