Le récent casting proposé par le MR et Les Engagés pour le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a suscité une vive controverse en raison de sa composition exclusivement féminine. Face à cette situation, un rétropédalage a rapidement eu lieu, avec l'annonce de l'intégration de deux hommes au sein du gouvernement via le système des "doubles casquettes". C'est ainsi que Yves Coppieters sera le ministre de la santé de tous les francophones au niveau des régions.

La composition initiale du gouvernement, entièrement féminine, a été immédiatement critiquée pour son non-respect de la Constitution. Jean Faniel, politologue, a souligné que "un gouvernement composé uniquement de femmes, c'est anticonstitutionnel", remettant en question la légitimité de cette formation. Il a rappelé l'article 11bis de la Constitution, introduit en 2002. Cet article impose une représentation équilibrée des genres au sein du gouvernement, stipulant qu'il ne peut être constitué uniquement d'hommes ou de femmes.
Face à cette situation, un rétropédalage a rapidement eu lieu, avec l'annonce de l'intégration de deux hommes au sein du gouvernement via le système des "doubles casquettes". Yves Coppieters, déjà ministre de la Santé au gouvernement wallon, a donc également été nommé ministre de la santé de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette nomination a été justifiée par Les Engagés comme une solution permettant de résoudre le problème constitutionnel. "Adrien Dolimont et Yves Coppieters prendront de "petites compétences communautaires" avait annoncé Georges-Louis Bouchez durant la présentation des ministres libéraux.
 Vers une politique de santé transversale
L' attribution de la santé à Yves Coppieters dans le cadre de sa double casquette pourrait cependant présenter des avantages. En tant que ministre de la santé de la Fédération Wallonie-Bruxelles, même si ce ne sont que de "petites compétences", sa double responsabilité pourrait permettre une approche plus transversale et cohérente des politiques de santé chez les francophones.
Cette nomination pourrait ainsi favoriser une meilleure coordination entre les différents niveaux de pouvoir et une gestion plus intégrée des questions de santé publique. Toutefois, il reste à voir comment cette double casquette sera mise en œuvre.
Finalement, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles comptera donc six ministres et non quatre, comme initialement annoncé. 

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