La société Contipharma a obtenu une autorisation de mise sur le marché en République démocratique du Congo pour son test de dépistage du virus mpox, appelé auparavant variole du singe, annonce-t-elle vendredi. La société indique qu'il s'agit du premier test de ce type à être approuvé dans le pays d'Afrique centrale, qui reste l'épicentre de l'épidémie.
Le test de nouvelle génération Lampox a été validé en septembre dernier par l'Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) à Kinshasa, la capitale congolaise. Il combine la rapidité d'un test antigénique à la précision d'un test PCR, détaille l'entre prise basée à Liège.
Contipharma se félicite de cette avancée, car elle contribue à la lutte contre la variole du singe en Afrique et que la technologie développée pour ce test peut aussi être adaptable à d'autres épidémies potentielles. "La capacité à détecter rapidement le virus mpox permet non seulement d'enrayer sa propagation, mais aussi de rendre les campagnes de vaccination beaucoup plus efficaces", ajoute le CEO Bernard Delhez.
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées. La recrudescence du mpox sur le continent africain et l'apparition d'un nouveau variant (clade 1b) ont poussé l'OMS à déclencher mi-août son plus haut degré d'alerte mondiale.
Le mpox est actuellement présent dans 16 pays d'Afrique, notamment la République démocratique du Congo, où plus de 30.000 cas et près de 1.000 décès ont été enregistrés depuis le début de l'année, selon des chiffres officiels.