Le gouvernement fédéral a approuvé vendredi un avant-projet de loi visant à réformer le métier d'infirmier afin de le rendre plus attractif et lutter ainsi contre la pénurie de soignants.
Le texte entend notamment revoir les tâches dévolues à ces professionnels afin qu'ils puissent mieux se concentrer sur leur art infirmier.
L'idée du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) à l'origine du texte est de les décharger d'une série de tâches qui peuvent être réalisées par d'autres professionnels et de leur offrir davantage d'autonomie d'action.
Concrètement, l'objectif est de créer des équipes de soins structurées et multidisciplinaires. Sur base de ce principe, un kiné pourrait par exemple poser demain certains gestes infirmiers, après avoir reçu la formation nécessaire et sous la délégation de l'infirmier responsable des soins.
Selon le ministre, l'objectif est de permettre aux infirmiers de se concentrer sur le cœur de leurs compétences. "Nous lançons ainsi la profession d'infirmier du 21e siècle", a vanté M. Vandenbroucke.
Le secteur des soins de santé fait face à un manque cruel d'infirmiers, contraignant certains hôpitaux à réduire leurs services faute de personnel en suffisance.
Derniers commentaires
Vincent LAMY
16 janvier 2024Les études d'infirmière ont été portées à 4 ans car la Belgique devait répondre aux critères européens.
Il faut surtout des gens motivés et effectivement une grande partie du métier s'apprend par compagnonnage sur le terrain
Hadrien Tasset
16 janvier 2024On pourrait également les payer correctement. Les infirmiers sont payés en moyenne 20% de moins que les autres métiers nécessitant 4ans d’etudes…
Jean-Pierre HUSKIN
15 janvier 2024Parfaitement d’accord.
3 ans plus « le terrain »
Jean-Luc Jorion
15 janvier 2024Que l on commence par remettre les études d infirmières à 3 ans
J ai travaillé toute ma carrière avec des infirmières qui ont fait 3 ans et qui faisaient parfaitement le travail
Le métier s apprend sur le terrain
Maintenant on a augmenté les études d infirmières à 5 ans et réduit les études de médecine à 6 ans