La direction de l'Hôpital des enfants Reine Fabiola, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close et la présidente du CPAS Karine Lalieux ont inauguré jeudi en fin de matinée la nouvelle aile de cet établissement, le seul du pays consacré exclusivement aux soins pédiatriques.
Le bâtiment professeur Henri Vis héberge désormais, sur 11.500 m2 ou un tiers de la superficie totale de l'hôpital, le service des urgences pédiatriques ainsi qu'un nouveau quartier opératoire dernier cri. Celui-ci a accueilli progressivement ses premiers jeunes patients durant le mois d'août.
Les 2.000 m2 de cet espace flambant neuf, entièrement dédiés à la chirurgie pédiatrique, ont été pensés pour allier technologie et confort des patients, de leurs familles et des équipes. Ce nouveau quartier opératoire, de 2.000 m2 entièrement numérisé bénéficie de la technologie médicale de pointe qui autorise des interventions de haute précision, moins invasives.
Spacieux, les sept blocs opératoires permettent le travail en équipe et la formation des jeunes médecins. Autre particularité: ils offrent un accès à la lumière du jour, au bénéfice du personnel engagé dans un travail délicat.
Les 1.800 m2 des nouvelles urgences pourront accueillir, à partir de lundi prochain, 50.000 patients par an.
Jeudi, ce service, transformé en "Hôpital des Nounours", accueillait une quarantaine d'enfants des écoles proches ainsi que 60 patients. A travers un parcours adapté, ils ont pu découvrir les spécificités de la prise en charge urgente des enfants et des adolescents.
Un atelier réanimation leur a permis d'apprendre les premiers gestes de secours.
D'autres unités s'installeront au sein du nouveau bâtiment dans le courant de l'année prochaine: une unité d'hospitalisation de pédopsychiatrie, une unité APPI (prise en charge individualisée de l'autisme); une autre Parents-Bébé (développement du lien précoce entre parents et enfant); ainsi que l'unité de néonatalogie non-intensive du CHU Brugmann.
A l'occasion de l'inauguration, le bourgmestre Philippe Close a souligné qu'il ferait tout pour préserver le statut universitaire de cet établissement, remis en cause par certains à l'échelon fédéral. Il a insisté sur la réputation mondiale dont peuvent s'enorgueillir, selon lui, ses services et son personnel médical.