L'ex-ministre des Affaires sociales et de la Santé, Magda De Galan, est décédée, a annoncé mardi le président de la Fédération bruxelloise du PS, Ahmed Laaouej, sur son compte "X".
Agée de près de 78 ans, Magda De Galan a également marqué la vie bruxelloise de son empreinte, comme bourgmestre de Forest, dans les années '90 et comme députée régionale et présidente du Parlement bruxellois, de 1999 à 2004.
Née à Saint-Gilles le 23 septembre 1946, et docteur en droit de l'ULB (1968), elle a travaillé comme assistante à l'Université Libre de Bruxelles de 1968 à 1976. Spécialiste des questions du travail, elle est successivement inspecteur temporaire au Fonds des accidents du travail (1977-1978), secrétaire d'administration au Conseil national du travail, puis conseillère au Conseil national du travail à partir de 1978. Elle a également occupé plusieurs fonctions d'attachée de cabinets ministériels tant au niveau national que régional.
Elle entre au parti socialiste en 1978 et gagne rapidement la confiance de Philippe Moureaux et d'André Degroeve, deux hommes forts du PS bruxellois.
En 1989, elle succède d'ailleurs à ce dernier à la tête de la commune de Forest, après y avoir occupé un échevinat pendant six ans.
Elue députée en 1991, elle entre en janvier 1992 au gouvernement de la Communauté française, et prend en charge les Affaires sociales et la Santé.
Elle rejoint le gouvernement national en 1993 pour y endosser le département de l'Intégration sociale, de la Santé publique et de l'Environnement, après la redistribution des portefeuilles ministériels socialistes due à la démission de Philippe Moureaux du ministère des Affaires sociales.
En janvier 1994, après un nouveau jeu de chaises musicales dû aux répercussions de l'affaire Agusta sur le PS, elle est nommée aux Affaires sociales. En octobre de la même année, elle est réélue à la tête de sa commune, avant de rempiler à la Chambre en mai 1995.
Elue députée régionale bruxelloise, elle est désignée présidente du parlement bruxellois pour la législature 1999-2004.
Après avoir été éjectée en 2001 du maïorat de la commune de Forest qu'elle avait occupé durant 12 ans, elle y était revenue pour un dernier mandat, de 2006 à 2012.
Ceux qui l'ont fréquentée, à quelque niveau de pouvoir que ce soit, gardent d'elle le souvenir d'une personnalité attachante, humaniste accessible, mais aussi déterminée quand il s'agissait de défendre les valeurs chères à son parti, le PS.