L'association flamande de lutte contre le cancer, Kom op tegen Kanker, va investir deux millions d'euros dans des études internationales sur le traitement de formes rares de cancer. La recherche sur ces types de cancer est très importante, mais difficile à mettre en oeuvre à la seule échelle nationale compte tenu du nombre réduit de patients, a justifié jeudi le directeur général de l'association, David Vansteenbrugge.
Fin 2022, Kom op tegen Kanker, le Fonds anticancer et d'autres organisations similaires en provenance des Pays-Bas, d'Espagne et de France lançaient un appel à projets. Grâce au financement de Kom op tegen Kanker, des instituts de recherche belges et des patients belges vont prendre part &ag rave; trois des quatre projets retenus.
Selon l'association flamande, les cancers rares représentent 20% des nouveaux cas de la maladie. Mais pour la plupart de ces formes atypiques, peu de médicaments sont disponibles, ce qui laisse peu de possibilités de traitement pour les patients.
Le principal écueil au développement de médicaments est le nombre limité de patients. Il est donc difficile de réaliser des études ayant une portée statistique suffisante. Les entreprises pharmaceutiques investissent par ailleurs peu dans des solutions de traitement car celles-ci ne sont pas rentables.
Les trois études qui bénéficieront d'un appui financier belge portent sur un cancer des os chez les jeunes, un sous-type de leucémie chez les bébés et une forme de leucémie chez les adultes.