Délégation des candidats spécialistes francophones : « une réunion prévue avec le ministre Vandenbroucke dans la semaine du 7 juin »

Le 30 mai dernier, la Délégation des candidats spécialistes francophones a tenu une assemblée générale extraordinaire pour faire le point sur les suites à donner au mouvement et aux revendications. 
Pour rappel, la dernière rencontre entre le cabinet de la ministre de la santé, Frank Vandenbroucke et la délégation des candidats spécialistes francophones (Élise Simonin, Alexandre Niset (UCL), Jordan Marcelis, Sami Barrit (ULB), Jean-Michel Mot et Antoine Dumont (ULg)) ne semble pas avoir abouti à des avancées concrètes : « Nous sommes déçus des suites de cette rencontre avec le chef de cabinet du ministre » explique Sami Barrit. 
Il se veut toutefois constructif : «Actuellement, le dossier n’avance que grâce aux discussions avec M. de Cock. Il est de bonne volonté et bienveillant. Il est conscient des limites de l’accord actuel. On a quelqu’un qui vient avec des choses concrètes sur la table.”
La Délégation attend à présent une rencontre avec le ministre Frank Vandenbroucke en personne ! «Cette réunion est prévue dans le courant de la semaine du 7 juin. Jusque-là, nous souhaitons rester constructifs et nous attendons ses propositions et ses avancées à la suite de nos demandes.”
Toutefois, si cette rencontre n’était pas conforme à leur attente des actions pourraient reprendre dans les hôpitaux: “A l’issue de cette réunion, on fera le point entre nous sur les avancées concrètes ou non. Si ce rendez-vous se passe mal, nous déciderons de nouvelles actions tous ensemble à l'issue d'un vote. S’il se passe bien, nous serons heureux de poursuivre la discussion.”

Par ailleurs, une réunion virtuelle est prévue 7 juin avec Jo De Cock sur le Q&A afin de poursuivre les discussions aussi à ce niveau.Des discussions avec les différents acteurs se poursuivent également:  “On a des rendez-vous avec les syndicats médicaux, avec notamment le Modes et l’Absym...”

La Délégation reste aussi très attentive à ce qui se passe sur le terrain: “
“On ne peut pas accepter certaines menaces inquiétantes qui ont touchées plusieurs étudiants. Nous ne sommes pas des agitateurs. Nous voulons juste plus de moyens pour se former et avoir un meilleur système de soins de santé. Certains acteurs jouent actuellement avec le futur de la médecine hospitalière. Ils ne comprennent pas qu’il est urgent d’investir plus de moyens.”

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