Une carte blanche publiée récemment met en garde contre la fermeture imminente du Centre Athéna, un acteur essentiel de l’accès aux soins à Bruxelles. Les signataires, parmi lesquels des professionnels de la santé et des acteurs associatifs, dénoncent une crise budgétaire mettant en péril la structure et appellent les autorités à intervenir d’urgence. Une pétition a également été lancée pour tenter de sauver l’établissement. Sans intervention rapide, la fermeture est annoncée pour le 3 mars 2025.
Depuis sa création, le Centre Athéna offre une prise en charge médicale et sociale inconditionnelle aux patients précaires, indépendamment de leur statut. Avec plus de 27 000 contacts patients en cinq ans, il s’est imposé comme un pilier de la santé accessible à Bruxelles, notamment pour les personnes sans domicile fixe, en séjour irrégulier ou en grande précarité. L'équipe du Centre Athéna est composée de médecins, de deux assistantes sociales, d'une accueillante, d'une infirmière et d'une coordinatrice.
Or, son financement, assuré par Vivalis sur base d’un budget annuel facultatif, n’est plus garanti pour 2025. Contrairement à d’autres structures bénéficiant du régime des douzièmes provisoires, le Centre Athéna ne dispose d’aucune visibilité sur son avenir.
Sans intervention rapide, la fermeture est annoncée pour le 3 mars 2025. Les conséquences seraient, selon la carte blanche, dramatiques : l’arrêt des soins pour les patients les plus vulnérables, un manque de soutien pour les associations partenaires et les hôpitaux, ainsi que la perte de plusieurs emplois. « Nous ne pouvons pas tolérer une telle injustice sociale », alertent les signataires, qui demandent une clarification immédiate des financements et un soutien structurel renforcé.
Face à l’urgence de la situation, les auteurs de la carte blanche appellent citoyens, associations et responsables politiques à signer une pétition pour maintenir le centre ouvert.
> Découvrir la carte blanche et signer la pétition