Le MG reçoivent de plus en plus de demandes de tests PCR, «exigées» en raison d’un déplacement à l’étranger. Le Collège de médecine générale anticipe une seconde salve de sollicitations, liée aux inscriptions dans certaines hautes écoles. Il a interpellé les ministres concernés.
Les patients déclarent avoir besoin, parce que cela leur est réclamé par une compagnie d’aviation ou le pays de destination, d’un test de détection moléculaire (négatif, s’entend) pour pouvoir voyager. « Ce type de demandes est hors cadre », indique le Collège. Elles ne rentrent pas dans les indications de prélèvement définies par Sciensano et donnant droit à un remboursement. En outre, y donner suite pourrait hypothéquer la capacité de test de la Belgique, d’autant qu’« une situation semblable risque de se produire pour des étudiants souhaitant s’inscrire dans certaines hautes écoles ». Le Collège a donc interpellé les ministères concernés (Affaires étrangères, Affaires sociales et de la Santé publique, Enseignement supérieur de la Communauté française). A suivre, comme le veut la formule.
A noter que l’Inami a récemment clarifié, s’appuyant sur un nouvel arrêté, la pratique des tests sérologiques : aucun supplément ne peut être facturé au patient et si ce dernier n’appartient pas à l’un des groupes cibles établis par Sciensano, le test lui coûtera 9,6 €.
Derniers commentaires
Philippe BURTON
10 juin 2020Que faire des lors qu'un pays exige ce test auprès de nos patients au risque de compromettre leurs vacances ?
Charles KARIGER
09 juin 2020Comment ce vieux machin désuet s'appelait-il encore? La "liberté thérapeutique", non?
Bien sûr, c'était jadis, bien longtemps avant la médecine électronifiquée, en un temps où l'on n'imaginait même pas le concept étrange de "système de santé" (à moins que ce ne soit "santé systémythifiée"). Je ne suis plus très certain de mes souvenirs...