Dans la lutte contre la surcharge administrative, le projet Kafka en Flandre a marqué des points en matière de simplification des critères de remboursement des médicaments. Composée de responsables de Jong Domus, ASGB et BVAS, ce groupe de travail avait identifié cinq domaines prioritaires, parmi lesquels la réforme du chapitre IV figurait en bonne place.
La projet Kafka, qui rassemble les principaux syndicats flamands dans une lutte commune contre la bureaucratie, a récemment réalisé une avancée notable en matière de prescription. Les critères de remboursement pour les anticoagulants oraux directs (DOAC) et les médicaments contre l'ostéoporose seront désormais simplifiés. De plus, la durée de validité des accords passera d'un an à trois ou cinq ans. Cette modification réduira considérablement la charge administrative pour les patients, les médecins et les pharmaciens, qui devaient jusqu'à présent renouveler les demandes chaque année sans réelle valeur ajoutée sur le plan médical.
Bien que cette mesure représente un progrès, le projet Kafka estime qu'il serait idéal d'aboutir à une demande unique valable à vie.
Vers une gestion automatisée des critères de remboursement
Un autre projet en cours vise à automatiser certains critères de remboursement, tels que l'âge des patients, en les extrayant directement du dossier médical. Par exemple, les patients de plus de 75 ans pourraient voir leurs critères de remboursement gérés automatiquement. Cependant, ce projet est encore en développement et nécessite une meilleure communication de la part de l'INAMI
Suppression des mentions obligatoires
La projet Kafka milite également depuis quatre ans pour la suppression de la mention obligatoire « tiers payant applicable » sur les prescriptions de corticostéroïdes intranasaux et de fluoroquinolones, ainsi que sur les « Trajectoires de soins diabète ». Le groupe continue de plaider pour cette simplification, estimant qu'elle réduirait la bureaucratie inutile et faciliterait le travail des professionnels de santé.