La réforme de la nomenclature des prestations de santé des médecins, annoncée par l'Inami, doit mener à un système dynamique qui peut facilement s'adapter aux évolutions rapides du secteur médical, réagit Donald Claeys, secrétaire général du Groupement des unions professionnelles belges de médecins spécialistes (GBS).
La nomenclature est une liste de prestations (consultations, visites et prestations spécialisées) qui sert de base au calcul des honoraires des médecins, des éventuelles parts à charge du patient (appelées tickets modérateurs) et des remboursements pour les patients.
Le secrétaire général du GBS, également impliqué dans les discussions sur la réforme, estime que celle-ci est une bonne chose. «C'est une bonne idée de réformer et simplifier la nomenclature», déclare Donald Claeys. «C'est une vieille histoire, un patchwork belge légèrement adapté au fil du temps. C'est donc nécessaire de la revoir. (...) Nous devons nous assurer que nous avons un système qui peut s'adapter facilement aux évolutions rapides en médecine.»
Cette réforme de la nomenclature poursuit plusieurs objectifs, dont corriger des différences injustifiées de niveau d'honoraires entre médecins généralistes et spécialistes et entre médecins spécialistes mêmes. «Beaucoup de ces différences ont un contexte historique. Par exemple, il y a des interventions du cœur qui étaient considérées comme très délicates il y a 30 ans et qui aujourd'hui sont perçues comme standard. Or, c'est toujours la perception initiale qui détermine la rémunération», commente-t-il.