L'INAMI apporte quelques nouvelles clarifications pour répondre aux dernières questions qui subsistaient sur le terrain depuis l’arrivée du nouveau modèle de prescription pour les médicaments.
Dans un communiqué mercredi, l'Inami confirme que " le patient ne pouvait pas être la victime, ni administrative, ni financière, des nouveautés en matière de prescription de médicaments."
Si il lance à nouveau un appel clair aux prescripteurs de" prescrire en priorité par voie électronique, de ne plus prescrire sur papier que dans les situations exceptionnelles prévues et, dans ce cas, d’utiliser le nouveau modèle pour ces prescriptions papier" il dit néanmoins comprendre " la confusion possible pour les prescripteurs " et les remercies pour leurs efforts.
Concernant les anciens modèles de prescription il précise la signification de l'approche "pragmatique"
Comme nous l'avions déjà annoncé , l'Inami n’attends pas du patient qu’il paie le prix total de son médicament, avant de devoir ensuite entamer des démarches auprès de sa mutualité pour se faire rembourser ! Le pharmacien pourra pratiquer le tiers payant pour les médicaments remboursables.
Le patient paiera donc, comme d’habitude, uniquement la part que l’assurance soins de santé ne prend pas en charge (ticket modérateur).
Mais l'Inami rappelle que malgré son approche "pragmatique" il ne s'agit que d' "une période de tolérance"
Lire aussi :
> Breaking - Nouveau modèle d’ordonnances: plus de 30% de problèmes dans les pharmacies
Quel est le réél intérêt d'ajouter une ligne de texte, et donc d'obliger tous les professionnels de la santé à jeter les anciens et commander des nouveaux formats, à la veille de la e-receip (qui marche une fois sur 15...) ? Si quelqu'un a la réponse...
— Loïc Pezzin (@l_pezzin) February 5, 2020
C'est assez simple: il y avait besoin de revoir la validité éternelle de la prescription. Je crois que tout le monde comprend que après un an elle n'est plus adéquate ni à jour. A la fois on a synchronisé la validité pour la délivrance et le remboursement. Et adaptable en plus...
— Lieven Zwaenepoel (@LievenZwaenepoe) February 5, 2020
Pourquoi ne pas simplement acter un loi « les ordonnances papier, vouées à disparaître au profit des électroniques, sont désormais valables x jours apd la date de prescription. ». 1/2
— Loïc Pezzin (@l_pezzin) February 5, 2020
Là, une réponse serait plus compliquée ;-)
— Lieven Zwaenepoel (@LievenZwaenepoe) February 5, 2020
Pour n'importe quel programmeur, il est assez facile de modifier automatiquement la date de validité des ordonnances électroniques, et de supprimer les prescriptions vieilles de >3 mois.. 1 requête au serveur et c'est réglé en quelques secondes.
— Bertrand Camus (@DrCamusB) February 5, 2020
Avant de claironner ce que « doivent » faire les prestataires, le cabinet et sa ministre « doivent » faire leur boulot correctement !! C’est à dire écouter les professionnels par exemple.
— Dr Thomas Orban (@OrbanDoc) February 3, 2020
Derniers commentaires
Sofia MADUREIRA CORREIA BOTELHO
19 février 2020L'inami désire qu'on ne n'utilise que les prescriptions électronique et qu'on se passe du papier... Mais selon 'mon' pharmacien la e-prescription ne leur sert à rien. Ils ont besoin du code barre soit en papier, soit sur une façon plus à la mode : en photo (selfie ?) d'une prescription imprimé... en papier....
Erik FRANCOIS
09 février 2020Il me semble avoir appris dès le début de ma pratique (diplômé en 1993) que les ordonnances étaient valables 3 mois. Pour les prolonger on utilisait la date de délivrance, pratique pour les traitements chroniques sans devoir revoir le patient et lui épargner une consultation inutile. Je suis sidéré du désordre (je pense à un autre mot) actuel chez les autorités qui exigent bcp des médecins mais ne sont pas à la hauteur.
Jean D'HAENS
08 février 2020Je suis diplômé depuis 1974 et j’ai toujours vécu avec la notion que les prescriptions étaient valables 3 mois, N’était-ce pas le cas ? Où est le problème ? Pr. Jean D’Haens
Charles CASTEL
07 février 2020quelle idée stupide de compliquer tout pour le plaisir "d'innover"pour ajouter simplement - date de Fin--aurait été plus simple de l'ajouter manuscrit- Ne peux m'imaginer que cela changera qq chose aux au causes du déficit Sec sociale--
Charles KARIGER
07 février 2020Tout ce cirque n'a aucun motif sanitaire. Ce sont là de fumeux prétextes.
La seule raison est la découverte tardive par l'INAMIEHEALTH&C° que leurs capacités de stockage des documents est totalement insuffisante.
Il leur a donc fallu décider en urgence d'introduire un système automatique de destruction des prescriptions datant de plus de trois mois. L'avenir nous dira si cela suffira!
Comme le dit jadis un Premier Ministre belge (1946), "Moi, z'azis et puis ze réfléssis".
Paul LAUWERS
06 février 2020Les médecins agréés par l'armée doivent prescrire sur un papier de couleur jaune et en double exemplaire.
L'armée a obtenu de l'INAMI que les médecins puissent utiliser ces anciens modèles, de biffer la mention "délivrable à partir de la date..." et de la remplacer à la main par"date de fin pour l'exécution".
Il faudrait dès lors m'expliquer pour quelle raison nous ne pouvons pas en faire de même et devons jeter nos anciens carnets ????
Philippe NOEL
06 février 2020Une chose est peu évoquée . On nous oblige à ajouter un terme à la validité de la prescription, terme qui est légalement établi ? Pourquoi alors devoir le transcrire ? Par contre, on a supprimé la mention : "délivrable en date du …" Cette dernière permettait au prescripteur de faire délivrer des ordonnances identiques à des dates étalées dans le temps : large précaution pour réduire l'usage abusif de psychotropes ou de substituts opiacés ! Les experts sur leur bureau de Bruxelles, seuls compétents pour savoir ce qui se passe sur le terrain !!!
Dr Philippe NOEL