Début juillet, le Comité InterUniversitaire des étudiants en Médecine (CIUM) procédait au renouvellement de son Conseil d’Administration et élisait un nouveau Président. Basil Sellam a été choisi pour succéder à Giovanni Briganti.
Âgé de 21 ans, Basil Sellam est le nouveau président du CIUM après en avoir été pendant un an le vice-président : « Je suis membre du CIUM depuis 4 ans, je l'ai rejoint en premier lieu pour la défense des droits des étudiants et par désir de m'impliquer de manière active dans la problématique du numerus clausus. »
Un père médecin
Belge, de père marocain, il est actuellement en bac 3 à Mons. « Mon père est médecin mais il m'a toujours fortement déconseillé la médecine en me conseillant plutôt l'ingénierie. » Il assume toutefois son choix : « Je me suis toujours intéressé aux sciences en général depuis mon plus jeune âge, en grandissant s'est ajoutée une envie d'aider mon prochain et un intérêt pour un métier social, humain. L’idée de la médecine s'est précisé pendant mon adolescence. » Dans les années qui viennent, il va affiner encore son orientation : « Le champ de la pratique médicale est très vaste. J'ai encore beaucoup à découvrir avant de m'orienter vers une spécialité, mais l'aspect intellectuel de la médecine interne m'attire beaucoup pour le moment. »
La force du Cium
Ces derniers mois, sa réflexion à propos de l’avenir des jeunes étudiants en médecine l’a amené à se présenter à la Présidence du CIUM : « Suite à mon parcours en tant que membre du CIUM, mon implication grandissante au sein du conseil d'administration m'a mené à poser ma candidature à la présidence du CIUM. » Il va poursuivre le travail mené par l’ancien président, Giovanni Briganti tout en ajoutant son approche personnelle : « Le CIUM a 3 axe de travail principaux: nous sommes une organisation de jeunesse, nous défendons droits des étudiants et nous faisons de la recherche. Le Dr Giovanni Briganti a travaillé sur ces 3 aspects durant son mandat ». Il entend affiner certains aspects : « Je pense que l'aspect culturel de notre organisation de jeunesse doit être plus développé en proposant de nombreuses activités de qualité aux étudiants. » Il rappelle aussi ses priorités : « Notre branche de recherche va bien se développer avec notamment la récente création de la "Society for Artificial Intelligence in medical studies" . Nous allons aussi continuer nos actions syndicales pour tenter de garantir un numéro INAMI à tous les étudiants en cours de cursus. »
Ses demandes aux gouvernements
Alors que la formation des prochains gouvernements traîne, il attend des actes concrets de leur part : « Nos demandes aux gouvernements restent d’abord une reconnaissance de la pénurie actuelle de médecin qui est une réalité de terrain. » Il insiste aussi sur « la mutation du lissage négatif appliqué en fédération Wallonie-Bruxelles en lissage positif ».
La nouvelle équipe
Pour mener à bien son action à la tête du CIUM, il pourra compter sur une équipe motivée : « À mes côtés au poste de secrétaire générale, j'ai ma collègue de longue date et amie Mathilde Sarnelli. Au poste de trésorier Alexis Berger, puis une équipe de vice présidents très efficaces qui ont déjà fait leur preuves. Nous avons la chance d'avoir un CA très soudé pour ce prochain mandat. »
Soutenir les assistants
Fort de cette cohésion de l’équipe dirigeante, le CIUM va rester attentif à la problématique des assistants candidats spécialistes : « Il est nécessaire de mener des réflexions permettant d'apporter un certain nombre de solutions afin d'améliorer leurs conditions de travail et de formation de ces assistants. » Il compte beaucoup sur le CIMACS : « C'est aussi pour cela que nous avons créé cette branche composée de candidats spécialistes qui sont plus proches de la problématique que des étudiants en médecine encore en cours de cursus » conclut Basil Sellam, le nouveau Président du CIUM.
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