02/524 98 89. C’est le numéro long, «normal», que diffuse au cas par cas Jean-Michel Grégoire quand il a vent d’une impossibilité de former le 1733. Medi-Sphère vous le livre, non sans souligner son côté «coup de canif» dans le concept de départ (ni que les divers contacts pris par la rédaction augurent une solution).
Il serait contreproductif de faire trop de publicité à ce «plan B». Le 1733 a été choisi pour sa symbolique - le 17 pour les services d’intérêt public, le 33 pour le «dites 33» du toubib. Un format court, pour une meilleure mémorisation, martelé par des campagnes vers la population… «La nuit et le week-end, le 02/524 98 89 mettra l’appelant en contact direct avec le robot 1733 qui, après le choix de la langue et l’introduction du code postal, va l’orienter vers la centrale appropriée. C’est, à ce stade, ce que le SPF peut proposer.»
Il serait réducteur et dommage, au vu des efforts consentis depuis 2012 pour proposer un service efficace à la population, de ne dépeindre le 1733 que sous l’angle de cette problématique affectant une minorité de gens, regrette le coordinateur fédéral. La régulation, en suivant un protocole pour exclure l’urgence (*), rend plus adaptées les interventions et allège le travail du MG de garde. Ce que confirme le Dr Sterkendries, surtout pour la nuit. «Sur le 1er mois de basculement au 1733, la fréquentation du poste n’a pas énormément varié mais le volume des visites à domicile a clairement reculé», ajoute-t-il. «Je dirais qu’on est passé de 80-100 à 30-40, avec une vraie justification au déplacement.»
(*) sur les +/- 85.000 appels arrivant, par an, au 1733 pour la province de Luxembourg et l’arrondissement de Dinant, 17% sont «transformés» en aide médicale urgente.
> Lire aussi: 1733: des restrictions d’accès qui devraient s’effacer