Faisant référence à un récent article de Medi-Sphère où Jean-Noël Godin, frais retraité du poste de directeur général de Gibbis (l’asbl faîtière des établissements de santé bruxellois) et nouveau directeur du GBO , s'exprimait à propos du médecin généraliste « un des acteurs les plus importants de la première ligne » l'ABSyM , dans un communiqué, se pose la question de savoir si c'est au même titre que d’autres ? "On parle même de « redéfinir les rôles de chacun » au sein des professions de santé de première ligne." ajoute le syndicat médical. "Suivant cette approche, le pharmacien, par exemple, pourrait renouveler un traitement sans ordonnance, voire en adapter la posologie. De même, il serait autorisé à en initier certains jusqu’ici soumis à la prescription du médecin." poursuit l'ABSyM.
Si l’expertise des autres professionnels de soins peut enrichir sa réflexion, l’ABSyM considère que le médecin généraliste doit rester « le centre du réseau de soins » dont la responsabilité est de mener le processus de décision tant diagnostique que thérapeutique auquel participe également le médecin spécialiste.
Pour Philippe Devos ( Président de l'ABSyM) et David Simon (Représentant de l’ABSyM à la FAGW) là où un changement devrait s’opérer, c’est dans le fait que le médecin généraliste devrait pouvoir à l’avenir, à l’instar du médecin spécialiste, décider de déléguer certaines tâches à d’autres professionnels de santé à condition que ceux-ci en aient acquis la compétence par une formation académique sanctionnée par une évaluation.