486 comptes sécurisés étaient attribués en septembre: une centaine aux médiateurs, 377 à des soignants de 1ère ligne ou hospitaliers. Seulement 168 de ces comptes ont été utilisés sur le trimestre écoulé. Il y a eu, sur septembre, 711 interventions, soit 4 sollicitations en moyenne, par mois par compte actif.
A l’échelle du pays, les plus gros demandeurs sont les hôpitaux (403 interventions). Mais, en Flandre, ils sont détrônés par les maisons médicales (200 sollicitations sur septembre, pour… 210 à l’échelle nationale). Nettement moins (12) émanaient de MG solos ou en groupe. Il faut analyser pourquoi les omnipraticiens font peu appel au service, estiment SPF et Inami. Sans doute l’absence d'offre de médiation hors des heures de bureau joue-t-elle… Toujours est-il qu’ils s’interrogent : les MG sont-ils conscients des risques d’une assistance linguistique non professionnelle ? (parents, proches, voisins s’improvisant intermédiaires…) Une campagne de sensibilisation pourrait y remédier, disent-ils.
En Wallonie, un regain de promotion du projet ne profiterait d’ailleurs pas qu’à l’ambulatoire. Côté hôpitaux, le CHU de Charleroi (leader absolu avec 148 demandes sur 185 en septembre), le Grand Hôpital de Charleroi et Fedasil concentrent 91% des sollicitations (*). La sauce ne semble pas prendre ailleurs…
(*) les structures francophones usant de la vidéoconférence semblent déjà, dans le rapport, 3 fois moins nombreuses qu’en Flandre.
Lire aussi:
> Des interprètes par vidéoconférence pour faciliter la consultation avec des patients étrangers
> Des interprètes par vidéoconférence: une plus-value, dixit médecins et patients