Le président de la N-VA Bart De Wever organise une concurrence entre les réfugiés, les malades, les pauvres et les retraités, a estimé mercredi Meyrem Almaci (Groen), réagissant à une opinion du chef de file des nationalistes flamands publiée dans De Morgen.
Dans son texte, M. De Wever avance entre autres qu'ouvrir les frontières aux migrants, comme le préconise selon lui la gauche, mettra inévitablement le fonctionnement de la sécurité sociale en péril. Les "bien pensants de gauche" doivent choisir, estime-t-il.
"Ce n'est pas un choix", lui a rétorqué la présidente des Verts flamands sur le réseau social Twitter. "Aucun parti ne plaide pour l'ouverture des frontières. De Wever organise une concurrence entre les réfugiés et les malades, les pauvres et les retraités. Les progressistes plaident quant à eux pour de l'humanité et une migration contrôlée", a-t-elle lancé.
Mme Almaci lui demande en outre de mettre un terme à cette "démagogie dangereuse". En réalité, la sécurité sociale n'est pas mise en danger par les réfugiés mais par les politiques d'économie du gouvernement, ajoute-t-elle. "Ce ne sont pas les réfugiés qui sont responsables des pensions plus basses, de la hausse des factures et des prix des médicaments, mais bien la N-VA."
Le sp.a et le PS ont également désapprouvé les propos de Bart De Wever.