Cafouillage électoral : Jo De Cock s’explique et donne des chiffres

Le président de la Medicomut, Jo De Cock, a donné un aperçu des problèmes techniques qui ont été rencontrés jusqu'à présent lors des élections syndicales. En tenant compte du taux de participation, on peut déduire les effets du cafouillage.

Comme on le sait, 437 votes ont été annulés en raison du faux départ.

L’INAMI a reçu 400 courriels de médecins précisant avoir déjà voté dans cette période et demandant un nouveau jeton pour pouvoir revoter.

Parmi ceux-ci, seulement environ 60 ont obtenu un nouveau jeton parce que l’INAMI a suivi une procédure très stricte mais très lourde pour empêcher les abus. Les médecins ont souvent eu l'impression d’être menés en bateau.

L’INAMI a également noté 60 plaintes de personnes affirmant ne pas avoir reçu de jeton en raison de manquements chez b-post. Cela vaut aussi pour 367 lettres qui sont retournées à l’INAMI faute d’adresse de destinataire correcte.

Un calcul nous indique qu’il y a eu environ 700 à 800 votes problématiques, ce qui représente 1,5% des voix qui ont disparu dans la nature. Cela n’aura pas d’influence immédiate sur le résultat en termes de sièges, mais cela va évidemment influencer le taux de participation. Et éventuellement les moyens de fonctionnement des syndicats.

Cela ne change rien au fait que le taux de participation reste encore bas, même en dehors de ces incidents. Cette tendance générale a commencé il y a des années et est également constatée chez les syndicats généraux.

Raison de plus pour les syndicats d’inciter les médecins à voter. Mardi ce sera trop tard !

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