Environ six entreprises belges sur dix (62%) ont procédé en 2023 à la réintégration de travailleurs en maladie de longue durée. Dans la moitié d'entre elles, les travailleurs ont repris la même fonction, tandis que dans un cas sur cinq (18%), un nouveau poste leur a été attribué dans l'entreprise, ressort-il lundi d'une enquête menée par le prestataire de services de ressources humaines Acerta auprès de 2.700 travailleurs et 500 dirigeants d'entreprise.
"Le travail peut apporter du sens dans le processus de rétablissement. La reprise progressive du travail peut être plus intéressante, tant pour le travailleur que pour l'employeur, qu'attendre qu'une personne soit total ement rétablie pour reprendre le travail à 100 %", explique le directeur d'Acerta Consult, Benoît Caufriez.
Les résultats de l'enquête démontrent que 39,2% des travailleurs ont déjà été confrontés à une période de maladie longue durée au cours de leur carrière. Pour 30,6% d'entre eux, il s'agissait de moins de trois mois, tandis que la moitié de ces travailleurs ont été malades entre trois mois et un an et 18,4% l'ont été pendant plus d'un an. Un peu plus de 60% de ces travailleurs ont ensuite repris le travail à la même fonction dans la même organisation et les autres travailleurs ont changé de fonction et/ou d'employeur après leur absence.
Acerta note par ailleurs que 53,2 % des travailleurs en maladie de longue durée déclarent préférer rester en contact avec leur employeur dès le début de leur maladie.