Certains enfants résident depuis des mois dans un hôpital bruxellois en raison du manque de places de crise dans les services d'aide à la jeunesse, rapportent De Standaard, Het Nieuwsblad et Het Belang van Limburg samedi.
Chaque hôpital bruxellois avec une aile réservée à l'enfance prévoit des places d'accueil pour des situations d'urgence. Ces places peuvent être occupées de trois à six mois, selon Elisabeth Rebuffat, cheffe de service au CHU Saint-Pierre . "Mais parfois, le séjour dure aussi plus longtemps, jusqu'à neuf mois par exemple, si on recherche un endroit où placer une personne autiste ou présentant d'autres déficiences mentales"
Même si les hôpitaux font leur possible pour accueillir au mieux les jeunes, les quotidiens rapportent que les médecins estiment qu'il ne s'agit pas de bonnes conditions de vie. Il y a plus de risque d'infections et les jeunes manquent d'encadrement.
En outre des enfants en bonne santé occupent des lits prévus pour des enfants malades qui ne peuvent alors pas bénéficier des soins. Toutefois, l'ordre d'un juge de la jeunesse ne peut pas être contesté.
"Le nœud du problème réside dans le manque structurel de places d'accueil", souligne Tine Suykerbuyk, juge de la jeunesse néerlandophone de la capitale.