La saison pollinique a commencé, indique mardi l'Institut de santé publique Sciensano dans un communiqué. Les premiers pollens de l'année proviennent de l'aulne et du noisetier.
Le niveau de pollen de ces arbres est susceptible d'augmenter au fur et à mesure que les conditions météorologiques s'améliorent. "En cette période, les concentrations de pollen d'aulne et de noisetier dans l'air restent encore relativement faibles en raison des basses températures", explique Sciensano. "Elles peuvent rapidement augmenter lorsque les conditions météorologiques s'y prêtent, ce qui entraîne la dispersion d'une grande quantité de grains de pollen dans l'air."
Selon Nicolas Bruffaerts, collaborateur scientifique au service de Mycologie et Aérobiologie de Sciensano, les concentrations journalières mesurées sont plus régulières et ont dépassé les 40 grains/m³ d'air depuis le 28 janvier. "Nous pouvons nous attendre à ce que des pics plus importants apparaissent dans les prochaines semaines" ajoute-t-il.
Pour les personnes qui y sont allergiques, les pollens sont synonymes de démangeaisons à l'arrière de la bouche et dans la gorge, de larmoiements et de rougeurs aux yeux, d'éternuements, de nez bouché, de sinus encombrés, d'écoulements nasaux et de difficultés respiratoires. Ces symptômes se confondent aisément avec ceux du rhume, de la grippe ou du Covid-19, relève Sciensano.
L'institut recommande aux personnes allergiques de suivre les recommandations et traitements prescrits par leur médecin, de porter des lunettes (de soleil) pour limiter les réactions de contact ou encore d'utiliser des mouchoirs en papier et de les jeter après chaque utilisation.
Sciensano conseille en outre de consulter régulièrement le site internet AirAllergy (www.airallergy.be), ainsi que l'application mobile et le site internet de l'Institut royal météorologique (IRM) pour s'informer sur l'évolution de la saison pollinique.