‘Se déplacer en voiture, c’est devenu l’enfer’. Comme conducteur, sans doute vous plaignez-vous souvent des embouteillages. Comme investisseur, vous avez la possibilité de voir plus loin que ces lamentations, si fondées soient-elles. Dans cet article, découvrez pourquoi la mobilité intelligente est aujourd’hui un thème d’investissement attrayant.
Des centaines de palettes de vaccins et de médicaments périmés. Voilà le spectacle qui a abasourdi Keenan Wyrobek il y a quelques années en Tanzanie, lors de sa visite d’un centre de distribution en compagnie de son épouse (épidémiologiste). Ce pays n’était pas confronté à une pénurie de vaccins ni de médicaments, mais bien de moyens de transport et d’infrastructures pour les acheminer à bon port. Au point d’offrir à Keenan le triste tableau de ces médicaments dépérissant au soleil.
Aujourd’hui, Keenan Wyrobek dirige une entreprise d’une centaine de personnes. Quotidiennement, elle fait décoller d’innombrables drones chargés de distribuer médicaments, vaccins et pochettes de sang aux hôpitaux locaux. Un petit parachute est fixé avec précision à ces charges, pour qu’elles puissent être droppées au bon endroit, sans que le drone doive atterrir. Son entreprise est essentiellement active en Afrique. Au Rwanda, par exemple, 75% des livraisons de poches de sang hors de la capitale Kigali se font par drone. Depuis peu, l’entreprise effectue également des livraisons tests aux États-Unis, en Inde et au Japon.
(R)évolution dans la mobilité
L’exemple de Keenan Wyrobek est marquant. Plus près de chez nous – et ailleurs dans le monde – d’autres petites et grandes (r)évolutions se produisent. Sur les pistes cyclables, le cycliste ordinaire est désormais dépassé par des vélos électriques. En ville, les planches et les trottinettes électriques slaloment entre les piétons. Et peut-être votre voisin vient-il de déposer la voiture partagée devant chez vous. Là où, il y a un siècle, le cheval, la bicyclette et la marche étaient les moyens de transport usuels, nous nous déplaçons aujourd’hui ‘autrement’.
Touchons-nous au but?
La conversion vers la mobilité intelligente – efficace, sans stress et climatoresponsable – est en marche, mais le chemin à parcourir est encore long. À l’heure actuelle, les diverses formes de transport et de mobilité sont encore responsables de 16,2% des émissions mondiales de CO2. Et outre la problématique climatique, il faut aussi résoudre la problématique de la congestion automobile.
L’électrification est un des piliers de cette conversion. Depuis le début, l’on considère que les véhicules électriques feraient un jour concurrence aux voitures traditionnelles. Ce grand jour est arrivé. Aujourd’hui, en Europe, la voiture la moins chère est électrique (en termes de ‘total cost of ownership’).
Mais la grande bascule vers l’électrique par les particuliers et les entreprises doit encore se produire. Actuellement, moins de 1% des véhicules de la planète sont électriques. Quelles que soient les considérations – climatiques et géopolitiques – l’électrique est la seule porte de sortie du monde fossile.
Bien plus que des voitures électriques
L’électrification est donc un des piliers de la conversion, mais pas le seul. De nouveaux modèles d’entreprise, inspirés par l’économie partagée et par des technologies disruptives, font souffler depuis quelques années un vent nouveau sur la mobilité et les transports. Citons les nouveaux services à la demande tels que Lyft et Uber, les voitures/vélos/trottinettes partagés et les abonnements flexibles aux transports en commun.
Les villes, de leur côté, doivent adapter leurs infrastructures à l’ère des big data et de la connectivité. Et pour que le marché de l’électrique prenne réellement son envol, un réseau de communication performant est indispensable. Bref, la conversion vers la mobilité intelligente ne passe pas par une seule solution, mais par un mix de produits, de projets et de services.
Changement = Opportunités d’investissement
Le changement requiert des investissements. Des investissements d’autant plus substantiels que le changement à impulser est radical. Un tel contexte est source d’opportunités pour les investisseurs désireux de miser sur la mobilité de demain.
Ce thème d’investissement est toutefois très large, et composé de multiples intervenants actifs sur des fronts très différents. Pour faire le bon choix, il peut être judicieux d’opter pour un fonds à gestion active1, géré par des experts en investissements et des spécialistes en technologies. Parmi tous les sous-thèmes disponibles, ces professionnels diversifient stratégiquement les actifs entre de jeunes entreprises prometteuses et des valeurs sûres, dont le modèle d’entreprise a fait ses preuves. Cette approche est idéale pour diversifier et doser les risques. Etes-vous intéressé(e)? Contactez-nous via deutschebank.be/contact ou au 078 155 150.
Des conseils qui vous font gagner (de l’argent)?
Deutsche Bank maîtrise tous les marchés, grâce à sa présence dans plus de 70 pays et sur les 5 continents.
Profitez de notre expertise internationale.
Recevrez gratuitement le magazine Money Expert pendant 1 an.
1 Un ‘fonds’ est l’appellation commune pour désigner un organisme de placement collectif (OPC), qui peut exister sous le statut d’OPCVM (UCITS) ou d’OPCA (non-UCITS). Un OPC peut se composer de compartiments. Les fonds sont exposés à des risques. Leur valeur peut évoluer à la hausse comme à la baisse et il est possible que les investisseurs ne récupèrent pas le montant de leur investissement. — Deutsche Bank AG, Taunusanlage 12, 60325 Frankfurt am Main, Duitsland, HR Frankfurt am Main HRB nr. 30000. Deutsche Bank AG Succursale de Bruxelles, Avenue Marnix 13-15, 1000 Bruxelles, Belgique , RPM Bruxelles, TVA BE 0418.371.094, IBAN BE03 6102 0085 7284, IHK D-H0AV-L0HOD-14. E.R. : Olivier Delfosse