Le portail ProSanté, développé conjointement par l’INAMI et le SPF Santé publique, est entré dans sa phase de test. Il devrait permettre aux dispensateurs de soins de mieux s’y retrouver dans le dédale administratif auquel ils sont constamment confrontés.
Comme annoncé précédemment, un nouveau portail, appelé ProSanté, doit progressivement remplacer le portail actuel MyInami. Toutefois, ProSanté reprendra aussi les fonctionnalités existantes de MyInami. L’idée est de permettre aux prestataires de soins de retrouver en un seul lieu virtuel toutes les applications auxquelles ils doivent actuellement recourir pour interagir avec les institutions publiques. Connaissant la complexité administrative à laquelle les acteurs de la santé doivent faire face, on ne peut que louer cette initiative. Encore faudra-t-il que cette sorte de guichet unique dans le domaine de la santé, toute pavée qu’il soit de bonnes intentions, ne se retrouve pas sur le chemin de l’enfer. Apparemment bien conscients de ces risques, les promoteurs du nouveau portail ont pris deux précautions au moins. Ils ont prévu une mise en route progressive, d’une part, ils lancent une phase d’essai, d’autre part. Celle-ci vient de démarrer. Depuis le 25 juillet, un public test restreint a accès au portail, mais toutes les fonctionnalités ne sont pas disponibles.
Du court et du long terme
A court terme, nous dit l’INAMI, le dispensateur de soins pourra transmettre via ce portail ses données de contact, compléter/consulter le registre des pratiques, télécharger des documents officiels du SPF Santé publique ou de l’INAMI. Pour ce qui est de la progression du portail, il est prévu qu’à la fin de l’année, tous les dispensateurs de soins auront accès au portail mais toutes les fonctionnalités ne seront pas encore disponibles. Pendant cette phase, l’accent sera mis sur l’actualisation des données de contact de tous les dispensateurs de soins. Enfin, en 2023, toutes les fonctionnalités du registre des pratiques seront disponibles sur le portail. Le développement ne s’arrêtera évidemment pas après cette dernière phase. "Nous améliorerons constamment le portail et l’enrichirons de fonctionnalités supplémentaires, comme le portfolio numérique par exemple." promet l'Inami.
Gain de temps
En fin de compte, dans l’esprit des promoteurs du nouveau portail, l’objectif principal de ce portail est d’améliorer la qualité des soins aux patients. Ils l’expliquent par le temps gagné par les prestataires grâce au nouveau portail, temps qui pourra être « réattribué » aux soins proprement dits. On ne peut que souhaiter que ce vœu se réalise…
Les questions sur le portail peuvent être posées à l’INAMI via le Service Center Santé en utilisant le formulaire de contact