Le ministre flamand de l'Enseignement et du Bien-être animal, Ben Weyts, a annoncé lundi l'introduction d'un examen d'entrée pour les étudiants en sciences vétérinaires à partir de l'année académique 2023-2024 afin de "garantir la qualité de la formation".
"Limitez la quantité pour préserver la qualité", a-t-il affirmé dans un communiqué pour expliquer sa décision.
M. Weyts (N-VA) avait déjà été en 2019 l'instigateur d'une augmentation unilatérale de la part de la Flandre des quotas d'étudiants en médecine et dentisterie
Il est possible en Flandre d'étudier la médecine vétérinaire à l'université d'Anvers (UAntwerp), en licence et à celle de Gand (UGent) en licence et master.
Le nombre d'étudiants n'a cessé d"augmenter au cours des années. A Gand, par exemple, il y a vingt ans, il y avait un peu moins de 1.200 étudiants dans ce cursus, contre plus de 1.800 aujourd'hui - soit une augmentation de 50%. A Anvers, le nombre d'étudiants est passé d'environ 300 à environ 600 (+100 %) au cours de la même période.
La Flandre est aussi confrontée à un afflux important d'étudiants étrangers. Elle est en effet la seule région européenne qui n'organise pas d'examen d'entrée pour les candidats vétérinaires à ce jour, a souligné le ministre nationaliste.
Selon lui, environ quatre étudiants en médecine vétérinaire sur dix proviennent ainsi des Pays-Bas.
L'examen d'entrée sera introduit pour l'année académique 2023-2024. Une commission d'experts sera chargée d'en fixer les modalités.