Pour sa rentrée, l’Absym trouvait sur sa table deux dossiers brûlants que nous avons déjà évoqués: l’ajustement budgétaire et les fortes perturbations informatiques. Le comité de direction de l’Absym a chargé ses juristes d’examiner comment les médecins pourraient introduire une demande de dédommagement auprès d’e-Health. Pour l’Absym, «il est inacceptable que les médecins et patients subissent les conséquences financières d’une plateforme des autorités qui ne fonctionne pas». L’association réfléchit par ailleurs actuellement au développement de la téléconsultation: «Mon idée est de limiter ce projet pour les patients polymédiqués pour plusieurs pathologies et pas dans le cadre d’une première consultation. Il faut prendre le temps de construire un projet qui offre une plus- value à la relation médecin-patient. Il faudra le faire sur plusieurs années», explique Jacques De Toeuf.
Parmi les autres sujets abordés, revient la question de l’augmentation de la rémunération des candidats spécialistes. «La volonté est de mettre en place un plan pluriannuel pour que cette augmentation se fasse par paliers pour que ces candidats soient enfin payés décemment.» Enfin, l’Absym entend poursuivre sa réflexion entamée avant les élections médicales. «Le moment est venu d’avancer sur les engagements pris pendant la campagne. Nous les prioriserons pour notre prochain bureau du 10 octobre. Nous allons ensuite voir comment pouvoir les mettre en oeuvre. Nous prendrons aussi le temps de rencontrer le CIUM et le CIMACS», ajoute De Toeuf.
Enfin, dans le cadre du mémorandum pour les élections municipales et les élections fédérales de mai 2019, l’Absym demande aux autorités locales de réfléchir à la double taxation des médecins; en effet, ceux qui exercent en société reçoivent deux factures d’impôts: l’une au nom de la société et l’autre en leur nom personnel. «Il est inacceptable que le médecin paie cette taxe une seconde fois en raison de sa fonction de directeur ou d’administrateur.»