Le Comité de l’Assurance du 10 septembre a décidé de retirer la consultation au lit du patient de la liste des soins à faible variabilité. Les gériatres, pédiatres et psychiatres aussi devraient pousser un soupir de soulagement en apprenant qu’une série de prestations importantes qui les concernent ne figureront finalement plus dans ces forfaits.
La première grande nouvelle, qui concerne l’ensemble des spécialistes, est évidemment que la consultation au lit du patient (599082) disparaît du forfait standardisé pour les soins à faible variabilité (SFV), souligne Marc Moens, le président de l’Absym. Le retrait d’un certain nombre d’autres prestations de la liste des SFV n’en reste toutefois pas moins également pour son syndicat une réalisation importante.
Le Comité de l’Assurance a ainsi décidé qu’une série de prestations de gériatrie seraient rayées de la liste (prestations réalisées dans un service autre que G, participation à la concertation d’équipe multidisciplinaire au sein d’un service autre que G…).
Toute une ribambelle d’actes sont également concernés dans le domaine de la psychiatrie, dont l’entretien de médiation.
Des avancées importantes ont par ailleurs été obtenues du côté des pédiatres, notamment en ce qui concerne l’honoraire de surveillance en service N*. “Nous parlons ici de la prise en charge de cas plus difficiles, de petits patients qui sont hospitalisés alors que leur maman séjourne encore souvent elle-même dans l’établissement. Il était initialement prévu que ces prestations figurent uniquement sur l’honoraire prospectif global de cette dernière.”
En ce qui concerne la perfusion intraveineuse – une activité chronophage qui exige un réel savoir-faire – les pédiatres n’ont par contre pas fini de se battre pour obtenir que les codes correspondants soient retirés du forfait. Ce poste concerne un montant d’environ 140.000 euros; en y ajoutant quelques autres numéros de nomenclature que les pédiatres cherchent à faire sortir des SFV, il serait question d’environ 191.000 euros au total. Nombre de propositions ont déjà été acceptées dans le domaine de la pédiatrie, mais ce point reste donc encore en suspens.
> Lire aussi : Les soins à faible variabilité opérationnels au 1er janvier, optimiste ou réaliste?
Et n'oubliez pas: tous les prestataires de soins peuvent s’adresser à lowvariablecare@hosp.fed.be avec leurs questions sur le financement des #soinsàfaiblevariabilité. Mailbox gérée par @INAMI_RIZIV et @SanteBelgique. https://t.co/xWBMaff1cN
— Maggie De Block (@Maggie_DeBlock) 20 septembre 2018