L'Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM) et l'organisation coupole francophone des étudiants (CIUM) insistent sur un numerus fixus pour les étudiants en médecine de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Les deux organisations ont adressé en ce sens mardi un courrier à la ministre de la Santé, Maggie De Block, et au ministre francophone de l'Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt.
"Cette année, en Fédération Wallonie-Bruxelles, plus de 1.000 candidats ont réussi l'examen d'entrée en médecine alors que le quota fédéral ne donne droit qu'à 505 places de médecins", s'alarment les organisations.
Ainsi, elles pointent qu'un étudiant sur deux ayant réussi l'examen d'entrée ne recevra donc pas de numéro INAMI après ses six années d'études. Les organisations dénoncent une "situation inacceptable et inhumaine" et disent rejeter la proposition de sélection après six ans.
A la place, elles proposent un numerus fixus unique pour les étudiants de cette cohorte après les années de bachelier, avec des passerelles vers des domaines autre que la médecine. "Cela éviterait des drames après six années d'études en raison de l'absence de numéros INAMI."
En parallèle, l'ABSyM et le CIUM appellent la Fédération Wallonie-Bruxelles à s'engager à respecter les quotas fédéraux dès 2019-2020. "Organiser un examen d'entrée ne suffit pas. Un numerus fixus est indispensable pour les étudiants de la Fédération Wallonie-Bruxelles", concluent les organisations dans leur lettre aux ministres compétents.
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