Les recteurs des universités flamandes ont décidé à l'unanimité de suspendre toute forme de coopération académique avec les institutions iraniennes et ce avec effet immédiat, indique jeudi le conseil inter-universitaire flamand (Vlaamse Interuniversitaire Raad, VLIR) dans un communiqué. Ils protestent ainsi contre la situation du professeur de la VUB Ahmadreza Djalali, condamné à mort dans ce pays et emprisonné depuis deux ans. Le conseil exprime sa vive inquiétude sur le sort qui lui est réservé.
Les recteurs flamands exigent des "garanties vérifiables" des autorités iraniennes que les droits fondamentaux du Dr. Djalali ont été respectés: droit à un procès équitable et accès aux soins médicaux nécessaires.«Tant que les autorités iraniennes ne donnent pas suite à cette demande, les universités flamandes ne concluront pas de nouveaux accords de coopération avec des partenaires iraniens.»
Pour Herman Van Goethem, président du VLIR et recteur de l'université d'Anvers, «les recteurs flamands appellent les autorités iraniennes au respect des droits du Dr. Dljalali.» «Les droits de l'homme sont une ligne directrice importante dans la politique étrangère du gouvernement flamand», ajoute Koen Verlackt, secrétaire général du VLIR. «Le conseil remercie le gouvernement flamand et le parlement flamand pour leurs efforts et demande que tous les moyens soient mis en oeuvre pour aboutir à une solution satisfaisante pour le Dr. Djalali.»